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Silvia Baron Supervielle, Lettres à des photographies, éd. Gallimard. Musée du Jeu de Paume. Jeudi 27 juillet à 19h.

Publié le 24 juin 2013 par Slal
Paris, juillet 2013

Jeudi 27 juin à 19h
Rencontre à la librairie du Jeu Paume avec Silvia Baron Supervielle, en présence de Jean Mattern.
Musée du Jeu de Paume
1 place de la Concorde
75008 Paris

Née à Buenos Aires, Silvia Baron Supervielle vit à Paris depuis 1961 et c'est en français qu'elle a publié plus d'une vingtaine de titres : poèmes, essais, récits. Elle est également l'auteur de nombreuses traductions de l'espagnol vers le français (Borges, Julio Cortázar, Silvina Ocampo, etc.), et du français vers l'espagnol (Marguerite Yourcenar). Quelques-uns de ses lecteurs (écrivains, traducteurs, éditeurs, universitaires) évoqueront l'œuvre libre, exigeante et singulière d'un écrivain du Rio de la Plata, qui a trouvé dans la langue française le pays de son écriture…
Silvia Baron Supervielle, Lettres à des photographies, éd. Gallimard. Musée du Jeu de Paume. Jeudi 27 juillet à 19h.
Quelques photos sauvées de l'oubli, disposées près de la table de travail de Silvia Baron Supervielle, sont le point de départ de ces lettres bouleversantes, adressées à une mère disparue très tôt. Ces missives tentent d'imaginer la vie trop brève de la mère de l'écrivain. Son physique, ses origines, son mariage sont évoqués, conjurés même par Silvia Baron Supervielle afin de mieux la comprendre, et de lui rendre justice. Car après le remariage du père, l'évocation de sa mémoire est interrompue. La jeune Silvia quitte l'Argentine - où, peut-être, une douleur trop forte l'empêche de vivre pleinement - pour devenir écrivain et poursuivre ce dialogue jamais suspendu avec sa mère. Les cent soixante lettres rassemblées ici sont l'aboutissement poétique et biographique de ce cheminement, comme une façon de racheter un silence imposé autour d'une blessure existentielle trop vive.



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