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Angleterre : sur les rituels sataniques de Jimmy Savile

Publié le 25 juin 2013 par Virginiesanya
Angleterre : sur les rituels sataniques de Jimmy Savile

Voici un témoignage d’une anglaise victime d’abus sexuels rituels, et de contrôle mental. Vous savez, les mêmes qu’aux Etats-Unis, et qui n’existent pas. Cette personne tient un blog appelé Daffodil Rites, dans lequel elle raconte son parcours et surtout sa souffrance. En janvier, elle évoqué le rôle de Jimmy Savile dans des réseaux pédo sataniques, en tant que fournisseur d’enfants pour les puissants. C’est un témoignage très proche de celui de Regina Louf, ce témoin crucial de l’affaire Dutroux.

"Je n’ai rien à prouver à personne, mais je voudrais être une partie de quelque chose qui expose la violence et corruption, qui peut s’épanouir au plus haut niveau dans les démocraties occidentales", explique cette jeune femme. Comme au moins deux autres victimes de Savile et de sa clique, elle a dénoncé officiellement ses délires satanistes.

"J‘ai fait une déclaration officielle qui a été corroborée par deux autres témoins, disant que Savile a été impliqué dans le viol et des meurtres rituels dans les années 80 et 90. Je le sais parce que j’étais une "favorite". J’ai eu beaucoup d’expérience dans les viols et les viols filmés et j’avais des états dissociés, des personnalités et des talents qui attiraient tous les goûts", écrit-elle.

Ce témoin évoque des cérémonies qui avaient lieu un peu partout dans le pays, avec les viols d’enfants, orgies, tortures et meurtres rituels d’enfants. A 4 ans, elle aurait croisé Savile alors qu’elle avait déjà connu moult fois les mêmes rituels. Elle a ensuite revu Savile de très nombreuses fois, apparemment il aimait assister à ses viols, et appréciait beaucoup les cérémonies d’Halloween et de Noël.

Un jour, Savile lui a présenté une fille un peu plus âgée, une ado, qu’il a violée avec d’autres pendant des heures, devenant de plus en plus violents, et allant jusqu’à la tuer. On lui a ensuite demandé de s’approcher du corps et il y avait plein de sang à terre. Les jours suivants, cette victime a été trimballée dans des villas, des hôpitaux et des hôtels à Leeds, la ville de Savile, et à Londres. Les voyages se faisaient en avion, en bateau pour aller à Jersey ou à l’île de Man, en voiture…

Elle explique que Savile aimait tourmenter les handicapés mentaux, elle se rappelle des longues marches dans les couloirs des hôpitaux, jusqu’aux morgues.

Elle dit qu’il organisait des "viols ritualisés" dans les sous-sols des hôpitaux avec ses amis, et se demande si ces parties n’étaient pas organisées pour recruter des bons éléments pour des tortures encore pires.

Elle dit qu’il y a eu au moins un meurtre à l’hôpital Broadmoore: une femme a été violée et battue à mort devant un groupe d’au moins sept personnes. En fait, souvent des "murder party" avaient lieu après les partouzes pédophiles.

Les mêmes seraient aussi allés à l’hôpital Stoke Mandeville, où Savile, qui y faisait ses oeuvres de charité et y avait son propre appartement, a également commis divers abusentre 1965 et 1988 au moins (au moins 22 faits), et à la Leeds General Infirmary, où il a été accusé de 16 viols et autres actes entre 1965 et 1995.

Mais, Savile a aussi été accusé d’actes commis au St James Teching hospital, au High Royds Psychiatric Hospital, au Dewsbury Hospital, au Wycombe General Hospital et dans biend ‘autres établissements.

La victime ajoute qu’elle a été emmenée plusieurs fois dans les locaux de la BBC, où Savile et ses amis violaient régulièrement de jeunes groupies. En voyant Savile adulé par toutes ces ados, la victime se sentait flattée du temps qu’elle passait avec lui.

Petit à petit, elle a été introduite auprès de gens puissants auxquels Savile la donnait. Apparemment, Savile avait une grande emprise sur les jeunes stars de la télé.

Le témoin raconte que Savile expliquait comment organiser les soirées sataniques, mais qu’au fond il se fichait pas mal de la théorie. Les principes étaient assez basiques: "Maltraitez vos enfants physiquement avant qu’ils ne soient brutalisés par la société intellectuellement. Violez vos femmes afin que leur sexualité ne devienne pas un outil pour asservir les hommes…", explique cette victime.

Etouffement en règle

Le témoin ajoute qu’elle a tenté d’alerter des gens sur ce qu’il lui arrivait, comme la secrétaire de Savile, qui a toujours nié avoir été au courant de quoi que ce soit, ou encore le personnel des hôpitaux. Mais, rien ne s’est passé. Elle a aussi appelé la Childline, qui a été mise en place par la "journaliste" de la BBC Esther Rantzen, qui a été dénoncée par Ben Fellows, ex enfant star victime du milieu pédophile du show biz anglais, comme étant une organisatrice de partouzes avec drogue et mineurs. La Child Line a aussi été chapeautée par Peter Mandelson, devenu commissaire européen, pédophile et sataniste notoire.

Après avoir appelé la ChildLine, la victime dit qu’elle s’est sentie complètement désespérée et a réalisé que l’argent que Savile dépensait dans ses oeuvres de charité provenait de l’exploitation sexuelle d’enfants comme elle. Savile lui faisait aussi tourner des films pédopornos, où il ne s’agissait pas d’autre chose que de tortures, et la livrait régulièrement à ses proches, y compris des personnes connues publiquement.

Elle parle encore de "death parties" organisées à Jersey et ailleurs. Elle les voyait charger les corps des enfants dans le van après les soirées et dit qu’elle a assisté à des meurtres d’enfants. Elle dit que Savile a aussi organisé des partouzes à Elm Guest House, et a aussi surtout organisé la cover-up, l’étouffement de l’affaire. D’autres témoignages relient en effet Savile à Elm Guest House, où le ghotta pédophile avait rendez-vous fin 70, début 80.

Plus loin, elle regrette que rien ne soit fait pour aller au fond des affaires de pédocriminalité qui sont en train de sortir dans le pays: "Il ya un manque de témoins et de victimes qui viennent dénoncer, et un manque de formation dans la police quand il s’agit de prendre allégations d’abus organisés extrêmes au sérieux". Elle explique que les flics manquent de savoir-faire et de curiosité pour obtenir des témoignages complets. Et cette victime déplore le lamentable constat des flics selon lequel "il n’y a aucune preuve que Savile était impliqué dans un réseau pédophile".

Jusqu’à ses vingt-cinq ans, Savile ne l’a jamais lâchée, et la violait encore régulièrement. Il l’appelait aussi, notamment quand son fils encore bébé a été violé.

Le mieux, c’est qu’elle a tenté de dénoncer Savile aux flics alors qu’il était encore vivant, mais bien sûr pas question de mener une enquête sur ce sujet. Mais, elle dit qu’elle n’était pas encore capable de donner tous les détails qui auraient pu faciliter l’enquête. Elle a aussi écrit à la protection de l’enfance (le NSPCC), quand l’opération Yewtree portant sur les connexions de Savile a été lancée. Tous ses mails ont été envoyés aux flics directement, qui se sont empressés de l’oublier.

Elle dit qu’il y a des petits groupes sataniques de jeunes issusde milieux aisés et criminels, notamment dans la région d’Aberdeenshire. Elle dit que dans ces groupes, on encourage la compétition entre les hommes, et la vulnérabilité mentale et sociale pour les femmes. Classique.

Cette victime a été diagnostiquée avec un trouble de la personnalité à 14 ou 15 ans et est toujours en thérapie.Comme beaucoup de victimes ayant subi ces traumatismes répétés, elle a beaucoup de mal à situer les évènements dans le temps, et les souvenirs reviennent par flashbacks. Par contre, elle se rappelle très bien de nombreux détails des lieux où elle a été emmenée, de l’attitude de Savile, des infections diverses qu’elle a eues à la suite de ces viols…

D’autres témoins ont parlé des pratiques satanistes de Savile, notamment à Whitby, même s’il a été dit que ce n’étaient pas des cérémonies "très sérieuses". Une autre victime a dit avoir été violée à 13 ans par Savile lors d’un rituel satanique en 1975. Lors de ce rituel, Savile était dans une grande robe, avec un masque, assis sur une sorte de trône. Des hommes et des femmes habillés en noir étaient présents également, et ils appelaient Satan.

Une autre femme a déclaré avoir subi le même genre de cérémonie à l’hôpital Stoke Mandeville, alors qu’elle avait 12 ans, également en 1975. La fillette y était alors internée, et un soir elle y a été violée et torturée au son des "Ave Satanas" de l’assistance d’illuminés.

En 1980, d’autres actes satanistes ont été décrits, dans lesquels Savile était impliqué, et qui se seraient déroulés dans un appartement à Londres, mais cette fois la victime était uen femme de 21 ans.


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