Les grands projets

2 ans après avoir bouleversé ma vie, je me pose enfin un peu. La vie s'apaise, coule plus tranquillement.C'est bon. Délicieux même !
Avec Mr à l'Ouest, nous avons (re)composé peu à peu notre famille et, mis à part les petits couacs indispensables au piment de la vie, tout va bien ! (et c'est le moment où ma petite voix intérieure me crie : MAIS BOUCLE LA, TU VAS NOUS PORTER LA POISSE)
Après une période de moral dans les chaussettes (lire par là), je me sens mieux, beaucoup mieux. Les vacances qui arrivent, le soutien adorable de Mr à l'Ouest, de nouveaux horizons...
Je suis une fille à projets. La maturité et les aléas de la vie m'ont appris à me poser, je fais les choses plus calmement. J'ai néanmoins besoin de me sentir avancer. Vibrer.
La rencontre avec Mr à l'Ouest m'a ramenée à la vie et depuis, avec lui, à notre rythme, nous regardons droit devant, tous les deux, pour nous quatre.
Le premier grand projet, c'est l'achat d'un chez nous. On s'amuse bien à explorer les quartiers, déjouer les agences en retrouvant les appartements grâce aux photos et en sonnant à la porte. Histoire de discuter avec les propriétaires et d'économiser quelques milliers d'euros au passage. Nous voilà donc partis, furetant dans les résidences, entrant discrètement dans les hall, à taper la causette avec les mamies du coin pour leur soutirer des infos. Je suis aussi spécialisée en signaux depuis la pelouse, pour interpeller les habitants, pensant avoir débusqué le bon appartement. Parfois cela fonctionne, et parfois je passe pour une cinglée. Et nous passons toujours de bon moments.
Le deuxième grand projet, c'est notre bébé. Tss tss, pas un vrai, qui pleure et qui te pourri les nuits, j'ai déjà dit que c'était compliqué (oui, souviens toi, c'était pendant ma période dark).Notre petit, notre précieux, c'est notre projet de création d'entreprise, à 2. Ce ne sera pas pour tout de suite, plutôt un horizon à 5 ans, histoire que les filles aient grandi, qu'elles soient un peu plus autonomes et qu'on ne rate pas toute leur petite enfance.Dans cette attente, on rêve, imagine, fait des schémas, se renseigne etc.Pour l'instant, cela m'attire autant que cela m'effraie. En effet, nous sommes tous deux cadres dans la fonction publique. Je sais bien que nous ne pourrons pas y faire toute notre carrière, sous peine de se dessécher. Ne vous méprenez pas, j'adore mon taf et mon environnement professionnel est loin des clichés. Simplement,  j'ai vraiment besoin de me défoncer pour MA boite. Mais quand même, je sens bien la charge familiale, je sais par où je suis passée pour gagner cette sécurité, je ne voudrais pas tout foutre en l'air.
Alors, si vous avez une expérience à partager, des conseils à donner, un avis, ou simplement discuter, n'hésitez pas, je vous attends !