Ce qui me pousse à écrire ce papélétto fait suite à la colère de Nanar
Hinault sur Europe un, quoi ? Le Blaireau, qu’est devenu au fil du temps un vrai blairo pique sa crise en gueulant des « on est p’t’être pas blanc blanc blanc dans l’cyclisme, mais regardez les zautres ; qu’un Gasquet soi-disant chope de la coke en embrassant une fille, de qui se
moque-t-on ? » (La fille ? c’était celle d’Escobar haha !) ; suit ensuite le sacro-saint « on veut détruire le tour de
FFFFFFFFFFFFranceu » (avec trémolos dans la voix, bave aux lèvres), puis, c’est les sénateurs qui sont des gros nazes avec leur commission anti-dopage (sénateurs élus du peuple… et
peuple qui se masse le long des routes pour t’applaudir banane !!!), et pour finir des menaces contre les médias… « Zont pas intérêt de l’ouvrir leurs gueules » aglagla, la vieillesse, mais quelle naufrage en terre de vélocipédie pour ceux qui sont dur de la
pédale.
Moi, l’Blaireau Hinault j’l’aimais bien, lorsqu’il
était coureur, en ce temps-là, les cyclistes étaient traités par leur patron comme des esclaves juste bon à mouliner des tibias ; alors, un jour, le mec Nanar Blaireau a foutu tout le
peloton patapon en grève pendant le Tour de FFFFFFranceu. Depuis, ça a changé et ce n’est pas un mal.
Il est juste aux vues de carrières courtes, très pénibles que ces forçats gagnent plein de pépettes.
Cette
institution qu’est le TOUR, n’est qu’une grande mascarade sportive. Dès ses débuts, ça a été tricheries – prendre des raccourcies, monter dans
des voitures, ça c’était dans les 1ers tours ; puis, est arrivé durant des décennies la coke, les amphétamines, puis à la sortie de la guerre, ça a commencé à se shooter, Héro,
re-coke ; puis vers les années 70/80, ça devient sophistiqué ; stéroïdes, EPO, transfusion sanguine et plus de truc qu’un rat ne voudrait pour dessert.
L’Hinault-cent aux mains pleines
A entendre le breton donc, tout le monde du peloton ne
serait pas « celle que vous croyez shootée » ; okay, un chouia-chouia, mais pas plus… Pourtant, avec ma Fiat Panda je suis passé par les 21 lacets de la montée de l'alpe d'huez, et
le moteur de ma titine chauffait tellement que ça grimpe ; et ben nos champions qui carburent aux nouilles et au jus de carotte eux, grimpassent bien + vite et sans aucune transpiration, le
maillot sec. C’est simple, arrivés en haut, interviewes sans être aucunement essoufflés, mine Nivea, dents Colgate, mèche en place et que ce soir je vais en boite me ramener dans ma piaule deux
jolies poulettes pour un ménage à trois et qu’on s’empapaoute jusqu’à 5 heures du mat/réveil 6 heures et c’est reparti pour 300 bornes… Ouais, et ma
sœur, elle fume et bat l’pot Belge aussi ?
Ca
transpire depuis toujours que sur le Tour presque tous les coureurs sont « sous » un produit qui « améliore » leurs
performances. Point barre ! Seulement voir que ces gugusses se tapent 3.000 bornes en 3 semaines, souvent dans des cols de furie, des contres la montre de dingue et de rouler sur des étapes
de plat avec le vent en plan pif, et tout ça avec une bonne nuit de repos, trois repas par jour et un massage ? Tu te fous de notre gueule Nanar d’Yffiniac! L’a dut encore forcer sur le
Chouchène l’Hinault-cent aux mains pleines.
En fait ON S’EN CONTRE BALANCE DU DOPPING !
Ca fait même parti du spectacle : ça donne du
piquant, ça renifle l’exploit blanc comme neige, de l’Héro quoi, qui piquent notre fierté coco et rico, qui font que ça nous transfère tous les sangs, on a le péo, et les stéroïdes en
éventail sous la couette; bref, on plane, ils pédalent ! Et le Gégé Holz qui commente comme l’âne hihan accompagné d’un grand Thévenet qui béquait.
La dimension dramatique repose la dessus : des
champions + champions que des champions, qui lavent + blanc que blanc (message de Jean-Marie Leblanc, dirlo de la ménagerie). Sinon, ben, l’évènement serait complètement zappé, coincé entre 30
millions d’amis et les zenfants de la tévé. Qu’est-ce que nous verrions nous, les gueulards de bords de route, les avinés des jours blêmes ? Des mecs crevés, au bronzage de routier, suants,
n’avançant pas, obligés d’être porté. La caravane se composerait de 25 voitures balaie, et sur les champs Elysée ne resterait peut être que 2 ou 3 mecs, hagards, en décomposition, qui se
traineraient jusqu’à la ligne d’arrivée comme des crevards. Ouais, joli spectacle. Nous, nous voulons
des larmes, du sang (beaucoup) quand ils se cassent la gueule en pleine descente à 250 à l’heure, ou pendant les sprints d’arrivée ou ils s’entassent comme des gros veaux les uns dans les
autres ; ah oui, ça c’est du pectacle ; le top du top ; les démarrages en plein col dans une pente à 45% ; les « costauds » comme ça appuient sur les pédales et
magique, ils décollent tel l’épervier qui va se loger en haut des cimes Youkaïdi Youkaïda et on change de braquet !!!
Et pis au final y’a les remises de bouquet ; le mec casquette
duglandu sur l’occiput, tout frais comme un gardon, alors que normalement il devrait être sur une civière, ben il embrasse les jolies gonzesses biens girondes du popotin, et nous ben ça nous fait
fantasmer grave ; on se dit : waouh le saligot, il va toutes se les embourber pendant l’evening… Droit de cuissage, chevaliers Teutoniques, sabrage des donzelles… ah hu, ah dia !
(votre magasin discount) – Bref, ils sont ce que nous ne sommes pas : des mecs cools, qui sur un vélo assurent à mort, des fois même jusqu’à la mort (ça dépend de la motivation), parlez-en à
Simpson en 67… Non, pas Homer ducon !
Le Hinault
lui, depuis ses jours de gloire, il est là à chaque arrivée planté comme un gland sur le podium à serrer des louches et remettre des
saladiers, des bidets, des couvercles de chiotte ; bon, l’ait pas le seul, y’a aussi l’Poupou non, pas Pompidou triple buse, mais Poulidor ; et l’Thévenet toujours béta, et… A croire
qu’ils n’ont que ça ces vieilles saucisses à se mettre dans le pédalier ; se faire voir au fenestron par les manants à Lacan qui demandent des autographes à des mecs qui ne savent ni lire,
ni écrire mais compter… Hey ! Je décorne, c’est les vacances non ?
Oh my
god ! Ils se droguâtèrent !
Armstrong celui qu’est jamais allé sur la lune, quoique ? A gagné
7 tours et en a perdu 7… et je retiens rien ! Tous les autres dans les 10 - 1ers et ça fait des années on les classe, puis déclasse, puis surclasse, puis reclasse et enfin envoyés tous sur
la Lune… Un vrai marshmallow. Mais nous grand public au grand cœur ben ON S’EN FOUT !!! Ca alimente la machina à penser, ça occupe les esprits,
ça nous fait bidonner lorsqu’on entend un Virenque et son débit parolitaire proche de l’autisme qui avoue aimer Sarkozy, le président qu’aime la bicyclette et les Rolex… E voilà, 1 nouveau qui
entre dans la danse après 10 ans de retraite, c’est not LOLO & JAJA, Jalabert. L’homme qui cumule dans son nom ; le lait et la picole ; charmant ?
Laurent, ON S’EN TAPE ! C’est vrai que t’as un parcours qui
pousserait drôlement aux soupçons : meilleur sprinter ; puis, tu deviens le mec qui grimpe le mieux dans la montagne, alors qu’il est connu qu’en terme de cyclisme ces deux types
d’efforts s’appliquent à 2 types de morphologies biens différentes ; c’est comme si Zidane footeux devenait champion olympique d’haltérophilie…
Mais dans l’vélo, c’est comme dans l’cochon, tout est bon.
J’veux bien croire qu’en tennis les mecs ne sniffent pas seulement du
fresh air, que chez le footeux, exemple : voir la tronche hallucinée d’un Zidane de 34 ans courant comme un garenne pendant la coupe du monde 2006… Et le rugby ; voir un mec de 130 kg
traverser le terrain comme un champion de 100 mètres me laisse dubitatif ; sinon pantois et coi & moi qui redit : ON S’EN FOUT !!!
Alors,
dopez-vous les uns les autres, le show must go on et comme disait Coluche (grand dopé devant l’éternel) ; « que c’est dur le vélo,
Merde ! Qu’est qui faut être con pour faire du vélo ! »
Bises
Georges Zeter/Juin 2013
P’tit montage de mes tsoins en prime