Le silence est d’argent

Publié le 02 juillet 2013 par Observatoiredumensonge

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  Le silence est d’argent  

Rédigé par bgroc1 le 27 juin 2013.

Incroyable : alors que Le Parisien a publié ce weekend une enquête sur les étranges mouvements d’argent du fils de Laurent Fabius, Thomas Fabius, aucun grand média n’a évoqué l’affaire qui semble pourtant encore plus gênante que l’affaire Cahuzac pour le pouvoir en place, entre soupçons de blanchiment d’argent et d’exil fiscal. Mais cette fois, les socialistes ont réussi à museler leurs camarades journalistes.

Comme le dit Boulevard Voltaire, « seuls les lecteurs titulaires d’un BAC + 6 en combines et magouilles » parviendront à suivre le parcours de l’argent de Thomas Fabius. Essayons tout de même de résumer la situation du fils d’un ministre régalien issu d’un gouvernement moralisateur qui se pose en défenseur de la justice fiscale, à l’image de son ancien ministre du budget.

En 2012, une plainte est déposée contre Thomas Fabius pour « tentative d’escroquerie et faux ». C’est lors de l’enquête préliminaire pour cette plainte, à laquelle s’ajoute un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin, que les manœuvres financières de Thomas Fabius sont mises à jour par les brigades financières. C’est notamment le rapatriement depuis Macao d’un million d’euros, qui met la puce à l’oreille des enquêteurs. Pour se défendre, le fils de l’ex de Carla Bruni na rien trouvé de mieux que d’évoquer un « gain exceptionnel d’une partie de poker ».

Selon l’enquête publiée cette semaine par le Parisien, les policiers de l’Office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) parlent du dossier Fabius comme d’un dossier « très sensible », car il s’agirait de blanchiment d’argent (un socialiste ? non !) et d’exil fiscal, sur des sommes très importantes (plusieurs millions d’euros), qui concernent le fils d’un ministre de premier plan.

En effet, les enquêteurs ont découvert l’existence d’une société civile immobilière (SCI), Poopie Woopie, appartenant à une certain Irma S., et à un dénommé Thomas Fabius. Thomas Fabius aurait acheté via cette entreprise, un appartement énorme dans les beaux quartiers de Paris, pour un montant de 7,4 millions d’euros.

Mais il y a plusieurs problèmes : Thomas Fabius aurait apporté lui même 3,4 millions d’euros, alors qu’il n’avait déclaré aucun revenu l’année précédente (sans payer d’impôts, donc) et qu’aucune dotation familiale n’avait été déclarée. Pire, on apprend ensuite que pour sortir cette somme faramineuse, le fils socialiste a bénéficié d’un prêt de 4 millions de la part d’une banque italienne, la banque Monte dei Paschi, et ce sans avoir à payer de mensualité jusqu’en 2022, ce qui laisse à penser aux journalistes du Parisien et aux enquêteurs de Tracfin, que la gentillesse magique de la banque cacherait d’autres actifs appartenant à Thomas Fabius « y compris à l’étranger ».

De plus, l’appartement aurait été acheté bien trop cher (7,4 millions d’euros, alors qu’il avait été acheté deux ans plus tôt pour 4,4 millions). « A moins que cette transaction ne cache une opération de blanchiment. C’est en tout cas une des hypothèses sur lesquelles planchent aujourd’hui les policiers de l’Office central de répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) », selon François Labrouillère et David Le Bailly.

Thomas Fabius, le fils de notre ministre des Affaires étrangères (lui même vraisemblablement étranger aux combines de son fils et à son immunité médiatique…), a déjà été condamné en 2011, au cours d’une procédure de « plaider-coupable », dans une affaire d’abus de confiance.

Elle est pas belle la gauche française ? Elle prend pas les Français pour des cons avec ses pseudos lois de « transparence » ?

#gauchemoraleougauchecaviar

#deuxpoidsdeuxmesures

Source de l’article :
Seuls les lecteurs titulaires d’un BAC + 6 en combines et magouilles pourront peut-être aborder avec sérénité les circonvolutions du dossier Thomas Fabius. Combien de week-ends gâchés par la lecture de l’article du Parisien du samedi 22 juin consacré à cette affaire ? Combien d’appels au secours, de migraines, de comptables retrouvés pendus, de fiscalistes admis aux urgences ? Dieu-Bercy seul le sait.Le tout débute par une plainte pour faux et escroquerie. La routine. Tracfin, la cellule anti-blanchiment, découvre un million d’euros arrivé comme par enchantement de Macao sur le compte de Thomas Fabius. Gagné au poker, objecte l’intéressé. Diable ! Contre Humphrey Bogart ou OSS 117 ? Dimanche soir, cinéma de minuit, noir et blanc… on visualise. Puis notre champion du carré d’as crée avec une Néerlandaise – sans doute genre Lauren Bacall – une SCI qui acquiert, en 2012, un appartement de 285 m² boulevard St Germain pour la modique somme de 7,4 millions d’euros dont 3,4 sont apportés par notre héros qui, par ailleurs, ne déclare aucun revenu cette année-là. Oups. Aucune dotation familiale ou héritage n’étant à signaler, nous découvrons que la banque Monte dei Paschi a prêté quatre millions d’euros au fils de qui nous savons, remboursables à terme, sans aucune mensualité jusqu’en 2022. Le nirvana bancaire existe. Sur la base de quelles garanties ce prêt est-il accordé ? Se reporter à la rubrique magie noire de Boulevard Voltaire (rubrique en voie de création).Les téméraires parvenus jusqu’à ce stade du dossier s’imaginent naïvement être sortis d’affaire et pouvoir partir tranquillement décompresser dans un coin reculé de la Creuse. Que nenni, car voici la saison 2 avec son lot de mystères et de points noirs.D’un financement douteux, l’appartement a été payé – pour tout simplifier — 26.000 € du mètre carré alors que les prix dans ce quartier oscillent entre 15.000 et 17.000 €. Re oups. Les robinets sont-ils en or massif, comme le fait remarquer un agent immobilier ? La moquette en poil de Panda ? Par quel miracle, ce même appartement payé 4,4 millions en 2010 vaut-il trois millions de plus deux ans plus tard ? Vous reprendrez bien un peu d’UPSA effervescent ?À l’intention des rares lecteurs ayant survécu aux lignes ci-dessus, il convient d’ajouter en guise de coup de grâce que Thomas Fabius loue un autre appartement à quelques encablures du premier. Un petit 90 m² comportant de grands espaces de réception. Dans quel but ? Les 285 m² du premier ne suffisent pas ? Aïe. Tracfin en effervescence… Comme les comprimés du même nom.Pour récompenser les deux ou trois lecteurs qui auront réussi à suivre les méandres de ce long fleuve tranquille fabiusien jusqu’au bout, la banque Monté dei Paschi offre un prêt de plusieurs millions d’euros, remboursable aux calendes grecques et sans aucune demande de garantie ou revenu d’aucune sorte. Félicitations aux heureux gagnants.Source de l’article : 

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