Après une journée des plus éprouvantes, je décide de passer au Pub et profiter de l'Happy pour me détendre avec un pinte de brune. Installée au comptoir, il y avait le client "mensuel".
(Avant d'aller plus loin dans mon récit, il faut que je vous en dise d'avantage sur le client "mensuel" que nous allons surnommer B. B a une trentaine d'année, il vit en concubinage et vient d'investir, avec sa moitié, dans l'immobilier. Pour raison professionnelles, il passe trois jours par mois dans ma ville et deux soirées au Pub. Sans oublier le plus important : il a beaucoup, mais alors vraiment beaucoup de charme. Charme auquel je ne suis pas indifférente).
Tout heureux de me voir, il me propose de m'asseoir à côté de lui et m'offre une pinte. Puis une autre etc...
La discussion est agréable, les verres se vident et se remplissent à une vitesse folle et, en sa compagnie, le temps passe trop vite.
Décidée à rentrer manger pour absorber toute la bière bu, il m'a invité à diner. Je savais que je ne devais pas accepter. Mais, avec mon taux d'alcoolémie, je n'étais plus vraiment maître de mes décisions, ni de mes pas. C'est ainsi que je me suis retrouvée à manger un tajine dans un restaurant oriental.
Le vin coulait à flot. Il me montait à la tête. Après un thé à la menthe
Avant de le quitter, des limites ont été franchies. De douces paroles ont été échangées. Un baiser a été donné. Puis rendu. Et une phrase a été prononcé : "Reste avec moi ce soir". Malgré l'envie, l'alcool, j'ai eu, par je ne sais quel miracle, la force de lui résister. Mais au lieu de m'en réjouir, depuis, je le regrette. Amèrement.
Parce que B me plait. Vraiment ! Et ce depuis octobre dernier, lorsque je l'ai rencontré. Mais son "alliance", son indifférence "apparente" et, accessoirement, le Jules en titre me retenaient. Mais, depuis cette nuit, la donne a changé. La tentation s'est manifesté. Et je ne suis pas connue pour ma capacité à y résister...^^
Mais il y a tellement à perdre : sa compagne, le Jules en titre... C'est cher payer pour deux nuits par mois, vous ne trouvez pas ? Pourtant... On verra bien dans quinze jours, à son retour.
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