Magazine Journal intime

Get lucky

Publié le 03 juillet 2013 par Noalita

L'autre soir avec George, nous étions place de l'Odéon.

Nos pas guidés par la musica (fête de la...) nous avaient mené jusqu'à cette belle place, noire de monde.

Il y avait un DJ, quelques platines, du (bon) son et des jeunes qui dansaient partout, des marches du théatre jusqu'aux fenêtres des appartements alentours.

C'était bien.

Puis est arrivé le titre des Daft Punk...

Get lucky !

she's up all night to the summer I"m up all night to get some she's up all night for good fun I"m up all night to get lucky !

Et là il s'est passé quelque chose, quelque chose de spécial...

Comme si cette chanson, au-delà de sa capacité à faire bouger le cul de chaque quidam présent ce soir-là (nous y compris),

avait allumé une petite lumière au fond de chacun d'entre nous.

Quelque chose qui avait à voir avec la joie, le simple plaisir. Le plaisir d'être ici et maintenant, bien vivants, les pieds sur cette Terre où beaucoup d'enfants souffrent et où les hommes s'entretuent, mais où ici et maintenant on avait décidé de s'en foutre un peu !

Get lucky !

Et tout en frétillant du fessier, je me suis dit que cette chanson c'était pas juste un tube planétaire concocté par un duo de surdoués (et français youpi) de la musique électro,

c'était aussi un message subliminal qui tombait pile au bon moment.

Get lucky !

Get lucky !

Get 

lucky 

!

Le truc qu'on avait tous envie de prendre ce soir-là !!

Du prozac en tube et sans ordonnance, de la joie en carafe et sans alcool,

get lucky mon gars !


Cultive ta joie, parce que la joie c'est un truc populaire et plus accessible que la piste du

"le bonheur bordel !",

totalement inaccessible quand on ne va pas très bien.

Alors que la joie...

Tout le monde peut trouver un peu de joie,

et se chanter cette petite rengaine.

Get lucky !

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"Le bonheur procède de la conquète, il faut posséder, avoir, conquérir,

la joie c'est peut-être simplement, et ce n'est pas si simple que cela, s'ouvrir à ce qui est quotidiennement"

Alexandre Jollien "Petit traité de l'abandon"

"Get lucky may rule the summer !"

" L’impérieux besoin de joie que nous avons "

C'est pas moi qui le dit, c'est la chanson ! 

Je vous embrasse fort

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hParce que toute joie est une joie de vivre, qui remplace la subordination du corps à l'esprit par la question de savoir de quoi le corps est capable. Parce que, contrairement au bonheur, qui suspend la douleur d'exister, la joie chante au cœur une mélodie suffisamment aérienne pour ne pas chasser nos idées noires, mais "les inviter, au contraire, à partager nos danses et nos chants" (Nietzsche) (et Raphael Enthoven)(un peu)


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