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Parler de travail alors que je suis en vacances ? Je peux le faire !

Publié le 06 juillet 2013 par Mamanouest @mamanouest
Parler de travail alors que je suis en vacances ? Je peux le faire !
Je suis en vacances, dans notre jolie petite station balnéaire de Normandie. Et comme je vous aime vraiment beaucoup, je ne vais pas vous abandonner. Il est vrai que depuis que ce blog existe,
une partie de moi est ici, avec vous. C’est une sensation assez nouvelle et particulière. Intime et mystérieuse à la fois (ouh, je m’égare, j’ai du trop prendre le soleil)
Car, OUI, il fait beau et chaud (oui oui, même en Normandie), je vous en parle bientôt.
Je savoure vraiment ce début de vacances bien méritées (si si) et, toujours aussi paradoxale , aujourd’hui, je vous parle de travail. Très très logique.
J’aime mon travail et j’aime d’autant plus le dire que cela n’a pas toujours été le cas. J’utilise ce mot “travail” car c’est plus le travail que j’aime que le métier à proprement parler. Mon métier m'intéresse mais ce n’est pas ma passion (j’aurai adoré vivre dune passion). Pourtant, j’adore mon travail. Pour moi, le travail c’est un métier et son environnement.
J'apprécie mon travail car dans le passé j’en ai terriblement souffert.
Au cours de ma “première vie professionnelle”, j’ai été chef parmi les chefs et, pendant cinq ans dans une entreprise industrielle, j’ai suivi les ordres d'une direction plus préoccupée par sa production que par le bien-être de ses salariés. Cadre, j’ai été bourreau et victime. Une dualité difficile à vivre et à assumer. Entre isolement, indignation contre l'indifférence et résignation, des années plus tard les souvenirs restent douloureux.
A l’inverse, ne pas avoir de travail est aussi une réelle souffrance. Par chance, je n’ai connu cette situation qu’un temps très court, mais je n’oublie pas.
Le regard de la société, de l’entourage, le sentiment de n’être dans aucune case, (moi qui déteste tant les cases). Vivre une vie à l’arrêt, quand tous les autres filent. Sans reconnaissance, nous ne sommes rien, le travail en est une. Ceux qui disent qu’ils s’en moquent mentent, ou son inconscients.
J’admire les femmes (ou les hommes) qui s’occupent à plein temps de leurs enfants, de leur foyer. C’est un vrai travail ! Malheureusement (ou pas), je n’en suis pas capable. Les dix semaines du congés maternité ont été suffisantes, j’avais besoin de retrouver mon activité professionnelle. La mienne. J’ai besoin d’être ces deux personnes, la maman/compagne à la maison et la professionnelle au travail. J’aime cette coupure, m’extraire d’un univers pour retrouver l’autre.
J’aime mon travail. Depuis un peu plus de trois ans, je travaille dans le service public, au service du public. J’évolue dans un environnement serein, dynamique. Les projets, basé sur des valeurs qui me parlent, me motivent et chaque matin, je vais avec plaisir au travail (ce qui ne m’empêche pas de râler quand le réveil sonne).
Parler de travail alors que je suis en vacances ? Je peux le faire !
C’est un luxe, j’en ai pleinement conscience, cela ne m‘empêche pas de rêver à d’autres projets.
Et vous, votre travail est-il vital, alimentaire, usant, passionnant ?Et si, malheureusement vous êtes au chômage, quel serait votre travail idéal ?

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