Dernièrement j’ai lu, “Le luxe éternel, de l’âge du sacré au temps des marques”, essai co-écrit par Gilles Lipovetsky, et Elyette Roux titulaire de la chaire LVMH à l’ESSEC, aux éditions Gallimard.
Une vision marketing et sémiotique du luxe.
Comment réagir en tant que designer face à une vision quantifié, très analytique, constamment justifié, argumenté par le chiffre, prolongé par un champs lexicale de l’émotion, pour glorifier le luxe.
Une des solutions, faire réagir un objet à certain propos énoncé par Elyette Roux.
Comprendre le luxe par le luxe.
Pour choisir l’objet, je demande à ma grand-mère.
“Hé mémère, quel est pour toi l’objet emblématique du luxe que tu as déjà côtoyé dans ta vie.”
Elle me répond:
“Le Normandie”
Le Normandie était un paquebot transatlantique considéré comme le plus beau et luxueux paquebot jamais construit.
Il navigua 51mois.
“Tu n’a pas plus petit”
“Non, le Normandie, c’est l’excès, l’éphémère et le tragique, en conclusion c’est le luxe”
Parfait, déformons le Normandie.
Pour cette petite expérience, je ne prendrais que quelques mots du livre.
Avec comme base, la vue de côté et la coupe longitudinale du Normandie, j’essaie de transformer le Normandie en un autre transatlantique influencé par le discoure marketing sur le luxe.
P129
Définition du luxe :
Le luxe relève de l’excès (pas de la raison)
P129
Il procure des émotions extraordinaires.
P129
Des émotions internes
P132
Une expérience unique
P163
Question d’identité du luxe.
Première dimension : « la mêmeté »
P163
Elle suppose :
–l’unicité et la permanence
P163
- Puis la continuité qui ce définit dans la différence
Voici une courte réaction de la confrontation d’une lecture d’un univers à l’un de ses objets emblématiques.
Il aurait été un peu plus convaincant peut être de confronter un objet plus petit (sac, bijoux…), mais à priori le luxe d’aujourd’hui accapare toutes les sphères de notre monde.
Attention, nous ne sommes pas à l’abri du luxe.