Photographies d'une balade en bord de Meuse

Publié le 12 juillet 2013 par Anaïs Valente

Je photographie un coquelicot qui pousse contre une façade, envers et contre tout.  J'admire ces fleurs et plantes qui se contentent de si peu et enjolivent les briques.

Je photographie cette maison de bord de Meuse qui offre chaque fois une phrase invitant à la méditation.  Aujourd'hui le petit tableau indique "avoir empêche d'être".  Pas d'accord, les deux ne sont pas incompatibles, moi j'aurais écrit "ne laissez pas avoir empêcher d'être".  Le second tableau est caché par le premier, sans doute suite à une dégringolade, je distingue seulement "à vendre".  Envie de grimper les trois marches pour tout lire, mais propriété privée oblige, je m'abstiens.

Je photographie encore des coquelicots.  Plein.  Je rêve où ils envahissent à nouveau notre pays ?  Je les adore et les imaginais en voie de disparition.  Ben non, ils font leur come back, pour mon grand plaisir.

Je photographie une miss colvert avec ses deux petiots, qui piaillent de joie, si petits si duveteux.  Le père est absent, à moins que ce ne soit ce canard tacheté de gris ?  Un mariage mixte ?

Je photographie ce petit matou qui se prélasse sur un banc et reste sourd à mes supplications.  Même pas un regard.

Je photographie ces quatre personnes que je croise.  Quatre bonjours de ma part.  Deux retours.  Un regard baissé.  Un regard fixe en mode "je te déshabille".  Où va le monde ma bonne Dame, si on se dit même plus bonjour dans un si joli paysage.

Je photographie tous ces chiens que je croise, c'est sympa une vie de chien, tout bien réfléchi.  Qui a inventé cette expression, "vivre comme un chien" ?

Je photographie le même petit matou, qui a changé de place et est cette fois à porté de caresses, que je lui offre, pas rancunière de son indifférence passée, et qu'il accepte.

Je photographie tous ces bateaux de plaisance, et m'imagine remontant la Meuse jusqu'en France, m'arrêtant de village en village, mon rêve ultime.

Je photographie la terrasse de la Capitainerie, fermée, bien souvent, so dommage.

Je photographie tout ça et plus encore… mais dans ma tête, because j'ai oublié mon appareil photo.

Je photographie un coquelicot qui pousse contre une façade, envers et contre tout.  J'admire ces fleurs et plantes qui se contentent de si peu et enjolivent les briques.

Je photographie cette maison de bord de Meuse qui offre chaque fois une phrase invitant à la méditation.  Aujourd'hui le petit tableau indique "avoir empêche d'être".  Pas d'accord, les deux ne sont pas incompatibles, moi j'aurais écrit "ne laissez pas avoir empêcher d'être".  Le second tableau est caché par le premier, sans doute suite à une dégringolade, je distingue seulement "à vendre".  Envie de grimper les trois marches pour tout lire, mais propriété privée oblige, je m'abstiens.

Je photographie encore des coquelicots.  Plein.  Je rêve où ils envahissent à nouveau notre pays ?  Je les adore et les imaginais en voie de disparition.  Ben non, ils font leur come back, pour mon grand plaisir.

Je photographie une miss colvert avec ses deux petiots, qui piaillent de joie, si petits si duveteux.  Le père est absent, à moins que ce ne soit ce canard tacheté de gris ?  Un mariage mixte ?

Je photographie ce petit matou qui se prélasse sur un banc et reste sourd à mes supplications.  Même pas un regard.

Je photographie ces quatre personnes que je croise.  Quatre bonjours de ma part.  Deux retours.  Un regard baissé.  Un regard fixe en mode "je te déshabille".  Où va le monde ma bonne Dame, si on se dit même plus bonjour dans un si joli paysage.

Je photographie tous ces chiens que je croise, c'est sympa une vie de chien, tout bien réfléchi.  Qui a inventé cette expression, "vivre comme un chien" ?

Je photographie le même petit matou, qui a changé de place et est cette fois à porté de caresses, que je lui offre, pas rancunière de son indifférence passée, et qu'il accepte.

Je photographie tous ces bateaux de plaisance, et m'imagine remontant la Meuse jusqu'en France, m'arrêtant de village en village, mon rêve ultime.

Je photographie la terrasse de la Capitainerie, fermée, bien souvent, so dommage.

Je photographie tout ça et plus encore… mais dans ma tête, because j'ai oublié mon appareil photo.