Magazine Journal intime

Hulk - le retour de la vengeance

Publié le 25 avril 2008 par Fyfe
Ça faisait longtemps que je n'avais pas laissé s'exprimer ici la Hulkette en moi.
On répare ça dès tout de suite, asseyez vous confortablement je sens que je vais faire long (et vert).
Déjà le sujet, à la base, il est méga-sensible, genre le conflit israëlo-palestinien à côté, c'est diplomatiquement parlant easy, voyez vous.
Il s'agit en effet de mes vacances.
Un truc rare, improbable, tant le croisement des agendas est un inextricable casse-tête, et donc forcément tout à fait sacré.
Par exemple, là, il est question de vacances qui commencent dans quatre jours et qui ont été bloquées il y a deux semaines, tout simplement parce que c'était le seul créneau possible depuis janvier et avant septembre.
A ce sujet ultra sensible, on ajoute une particularité fyfienne.
Les décisions impulsives et un peu folles, j'adore, c'est roots, c'est tout moi.
Ce que j'appelle impulsif, c'est décider un matin d'aller seule 3 semaines en Indonésie, passer deux heures sur internet pour trouver un billet d'avion et bingo, à midi emballé c'est pesé, mon billet électronique est dans ma boîte aux lettres.
Sauf que le voyage en question il est pour dans 6 mois.
Au moins, sinon je panique total.
Je suis tellement psychorigide avec mon agenda que la seule perspective de ne pas savoir si la semaine prochaine je vais au ciné ou pas peut me stresser au point de faire des cauchemars tout le ouikend.
Ben oui, je suis un modèle de non coolitude (à ajouter à la non-glamouritude et la non-classitude, youhou je sens que ce blog va m'attirer une foule de lecteurs remplis de non-admiration)(alors que l'intérêt du blog c'est JUSTEMENT qu'on peut tricher facilement pour donner une meilleure image de soi)(je suis un cas désespéré donc).
Bref.
Ces deux constats étant faits, passons au sujet de ce post (oui jusqu'ici on était dans les éléments de contexte)(en même temps j'avais prévenu que ça serait long).
Il y a deux semaines, donc, le Chéri et moi, perdus dans un abîme de perplexité agendesque, réalisions que les vacances c'était pendant les ponts de mai ou jamais (parce qu'on aime bien dramatiser un peu avec le Chéri)(ok, ok, surtout moi).
Au même moment, le Chéri et moi, noyés sous des montagnes de boulot, exténués par les heures supplémentaires du soir, de la nuit et des week end, décidions que %*@#$ de *&#ù£
de #°ù% , cette seule et unique semaine de vacances, on la voulait parfaite, exceptionnelle, et ensoleillée parce qu'on la méritait.
Ainsi fut fait :

Cher, mais bien. Mais cher. Mais bien. Mais,.... Bref.
Acheté chez *pub* Promovacances *pub* (retenez bien ce nom) (Promovacances)(Promo comme "promo")(et vacances comme "vacances")(vous vous souviendrez ?).
Alors bien sûr, je mentirais si je disais que ce chamboulement d'agenda immédiat ne m'avait pas rendue légèrement nerveuse (le Chéri dit "hystérique", mais tout est relatif, n'est ce pas ?).
Quatre jours plus tard, quand j'ai écouté le message sur mon portable m'annonçant que malheureusement, ma réservation ne pouvait être confirmée car l'hôtel était complet, mais que pas grave, il était possible de repousser de trois semaines le voyage, j'ai cru défaillir.
D'où qu'on m'enlève mes vacances à moi que j'ai réservées et payées, mmmh ?
Alors que je m'apprêtais à délivrer le fond de ma pensée à mon interlocuteur téléphonique de chez *pub* PROMOVACANCES *pub*, à savoir : "Nan mais ça va pas bien dans votre tête de m'annuler mes vacances à une semaine du départ ? Rends les moi tout de suite ou compte tes dents, je te préviens" (on sent ici la montée de verdeur caractéristique de la Hulkisation), je découvrais au bas de l'e-mail de "confirmation", les fameuses petites lignes qui tuent.
Celles qui précisent que le voyage n'est confirmé que sous 48h et en fonction de la disponibilité de l'hôtel.
Partir dans 3 semaines n'est pas possible ? Qu'à cela ne tienne, pour seulement 200 euros de plus, il est possible de décaler le voyage d'un jour.
C'est fou l'inflation, non ?
Nooooooooon, je ne suis pas du tout du tout du tout dégoûtée d'avoir choisi PROMOVACANCES alors que pour 100 euros de plus, j'avais un hôtel vachement plus mieux chouette chez les concurrents.
Plus disponible, l'hôtel, bien sûr.
Alors que maintenant j'ai la même chose mais bien plus cher.
L'est pas belle la vie ?
Dans un cas comme celui-là, la panique à l'intérieur de moi m'interdit de faire la seule chose qui s'impose, à savoir gronder, grogner, cracher, raccrocher, et trouver une autre solution. Parce que ça voudrait dire mettre un énorme point d'interrogation dans mon agenda, pour une durée illimitée.
Et ça, c'est pas possible.
Alors j'ai grondé, grogné, craché, mais j'ai dit oui. Parce que je les veux ces vacances parfaites.
Comme il me restait quand même quelques neurones, j'ai pensé à demander si cette fois-ci c'était vraiment confirmé, pour de vrai promis juré.
Et le monsieur, il m'a répondu que croix de bois- croix de fer, il fallait certes attendre 48h avant la confirmation finale, mais que cette fois-ci serait la bonne vu que c'est l'hôtel lui même qui formulait cette contre-proposition suite au premier refus.
Respire, Fyfe, respire.
48 heures plus tard et quelques coups de fil à 8 millions de dollars la minute (comme d'hab'), rien n'était confirmé.
72 heures plus tard et quelques promesses de réponses très très bientôt sur la tête de ma mère, rien n'était confirmé.
96 heures plus tard et quelques défibrillations pour me réanimer plus tard, PROMOVACANCES (promettez moi que vous n'oublierez pas ce nom) m'annonçait qu'en fait non, ça n'allait pas être possible, à moins d'allonger le séjour d'une semaine.
C'est à dire, que oui, vous comprenez bien, l'hôtel était complet pour notre séjour d'une semaine, mais il restait de la place si on restait une semaine de plus (et si on payait encore 100 euros de plus)(l'histoire ne dit pas si pour 50 euros supplémentaires on aurait pu rester 3 semaines)(ou si on nous payait si on acceptait d'y rester un an).
A ce stade, voyez vous, mon coeur oscille entre l'envie soudaine de se briser en mille morceaux à l'idée de ces vacances parfaites que je n'aurai jamais plus jamais, et celle de s'arrêter, en toute simplicité.
Mes vacances, qui débutent dans exactement 4 jours, sont donc toujours sans destination fixe.
Ou sans destination du tout pour ce que j'en sais.
C'est un test de cardiologie gracieusement offert par *pub* Promovacances *pub*.
Qui ne me vendront pas ces vacances (ni les prochaines)(ni les vôtres j'espère).
Mais qui me permettent d'atteindre les limites de ma résistance au stress.
A l'heure où je poste, j'attends la réponse pour ça :
(trèèèèès cher)(mais qui a l'énorme avantage de ne pas être vendu par Promovacances)(et puis je le mérite, j'ai un coeur fragilisé à soigner)(ça devrait être interdit de faire des conneries avec les vacances des zonnêtes gens)(c'est sacré les vacances).
Et si ça marche pas je crois que ça sera plutôt ça :

S.O.S

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