44 Scotland street, d'Alexander Mac Call Smith

Publié le 16 juillet 2013 par Faelys

©Editions 10-18 juin 2008, Alexander Mac Call Smith

Un roman feuilleton savoureux, ou la vie trépidante des habitants d'un immeuble d'Edimbourg...

"Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d'Edimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d'humour so british ! "

En préparant mes lectures de vacances, j'avais noté ce roman souvent cité sur les blogs, la plupart du temps encensé. Un auteur dont les séries connaissent un grand succès populaire, c'est déjà un bon point. Un roman-chorale surfant sur la vague des "feel good" et qui se trame dans la capitale écossaise que j'ai eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises, ça m'intriguait. Un exercice de style roman-feuilleton comme l'avaient été les chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin (pas de hasard, les deux auteurs se sont croisés), ça achevait de me convaincre. J'ai donc lu ce premier tome (sur une plage belge, détail sans grande importance mais qui a participé à l'ambiance détendue).

Roman-feuilleton oblige donc, les chapitres très courts amènent toujours des éléments nouveaux, et on ne compte pas de temps mort dans les pages! Les personnages aux fortes personnalités se croisent et interagissent dans un tourbillon de rebondissements tout simples ou carrément rocambolesques. Un mélange s'opère de tendre cohabitation, de chroniques urbaines et de piquantes révélations, humour british en prime. Du beau gosse égocentrique à la mère excessivement ambitieuse, en passant par l'ethnologue bienveillante au courant de tous les ragots, et le fils à papa oisif, entre autres, la galerie de caractères est un festin!! Certains vous feront dresser le poil, d'autres vous toucheront, vous suivrez en tout cas les péripéties de chacun avec un plaisir certain. Dans les escaliers de l'immeuble, sur le divan d'un psy, dans une galerie d'art, dans les tunnels de la ville ou dans un bar-ancienne librairie, les lieux sont aussi savoureux que ceux qui les arpentent!

Pour savoir si ce tableau découvert a de la valeur, si le jeune Bertie aime vraiment jouer du saxo, si Pat va s'habituer à cette colocation avec un homme trop beau pour être honnête, si Cyril le chien a bien une dent en or...il faut aller sonner au 44, Scotland Street!

Des chroniques urbaines hautement sympathiques, légères, détonantes et fortement addictives! Parce qu'évidemment si on veut suivre encore nos personnages favoris, il y a le tome 2, puis le 3, puis... Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer même si certains événements sont prévisibles, je ne me suis pas emmêlée les pinceaux entre les personnages (ce qui peut facilement m'arriver avec ce genre de livre). Alors comme je suis très frustrée de lâcher le 44, Scotland street en refermant ce tome, je cherche vite la suite, of course!

Le site d'Alexandre Mac Call Smith

Panel de couvertures:

 

  

Variations musicales inspirées de l'oeuvre et ses personnages:

La chronique de Soukee; comme d'autres elle m'a donné envie de lire ce roman..

©Editions 10-18 juin 2008, Alexander Mac Call Smith

Un roman feuilleton savoureux, ou la vie trépidante des habitants d'un immeuble d'Edimbourg...

"Au 44 Scotland Street, dans le quartier Bohème d'Edimbourg, la vie frémit à tous les étages. Entre Bruce, jeune Apollon aussi narcissique que séduisant, la vieille Macdonald, une excentrique en mal de ragots et le petit Bertie, enfant prodige, Pat, découvre sa nouvelle famille. Des chroniques inoubliables empreintes de tendresse et d'humour so british ! "

En préparant mes lectures de vacances, j'avais noté ce roman souvent cité sur les blogs, la plupart du temps encensé. Un auteur dont les séries connaissent un grand succès populaire, c'est déjà un bon point. Un roman-chorale surfant sur la vague des "feel good" et qui se trame dans la capitale écossaise que j'ai eu le plaisir de visiter à plusieurs reprises, ça m'intriguait. Un exercice de style roman-feuilleton comme l'avaient été les chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin (pas de hasard, les deux auteurs se sont croisés), ça achevait de me convaincre. J'ai donc lu ce premier tome (sur une plage belge, détail sans grande importance mais qui a participé à l'ambiance détendue).

Roman-feuilleton oblige donc, les chapitres très courts amènent toujours des éléments nouveaux, et on ne compte pas de temps mort dans les pages! Les personnages aux fortes personnalités se croisent et interagissent dans un tourbillon de rebondissements tout simples ou carrément rocambolesques. Un mélange s'opère de tendre cohabitation, de chroniques urbaines et de piquantes révélations, humour british en prime. Du beau gosse égocentrique à la mère excessivement ambitieuse, en passant par l'ethnologue bienveillante au courant de tous les ragots, et le fils à papa oisif, entre autres, la galerie de caractères est un festin!! Certains vous feront dresser le poil, d'autres vous toucheront, vous suivrez en tout cas les péripéties de chacun avec un plaisir certain. Dans les escaliers de l'immeuble, sur le divan d'un psy, dans une galerie d'art, dans les tunnels de la ville ou dans un bar-ancienne librairie, les lieux sont aussi savoureux que ceux qui les arpentent!

Pour savoir si ce tableau découvert a de la valeur, si le jeune Bertie aime vraiment jouer du saxo, si Pat va s'habituer à cette colocation avec un homme trop beau pour être honnête, si Cyril le chien a bien une dent en or...il faut aller sonner au 44, Scotland Street!

Des chroniques urbaines hautement sympathiques, légères, détonantes et fortement addictives! Parce qu'évidemment si on veut suivre encore nos personnages favoris, il y a le tome 2, puis le 3, puis... Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer même si certains événements sont prévisibles, je ne me suis pas emmêlée les pinceaux entre les personnages (ce qui peut facilement m'arriver avec ce genre de livre). Alors comme je suis très frustrée de lâcher le 44, Scotland street en refermant ce tome, je cherche vite la suite, of course!

Le site d'Alexandre Mac Call Smith

Panel de couvertures:

 

  

Variations musicales inspirées de l'oeuvre et ses personnages:

La chronique de Soukee; comme d'autres elle m'a donné envie de lire ce roman..