Une « révolution » ne peut exister que s’il y a les médias mainstream qui en parlent en faisant d’un épiphénomène, un événement majeur. Mais, une préfabrication ne peut être construite sur des bases saines. C’est cet échec retentissant dont sont victimes aujourd’hui les pays occidentaux et leur guerre par procuration en Syrie. Tel un ouragan, l’effet boomerang est entrain de faire des ravages considérables dans leurs rangs. En face du président syrien Bachar al-Assad, comme on le constate jour après jour, personne de crédible.
Un événement récent a vu la chute de Mohamed Morsi, président égyptien, en 48h. C’est un indicateur, la preuve que le peuple syrien, en majorité, soutien son raïs. Si c’était un mensonge, ça se saurait depuis : tentative de coup d’état et autres allaient se multiplier. Or, les terroristes qui se sont levés contre le pouvoir syrien, ne l’ont fait que pour de l’argent et pas du tout pour la religion. Une personne qui laisse tout tomber, sous prétexte de djihad, compte forcément sur quelque chose.
Que reste-t-il aux terroristes aujourd’hui ? Rien, si ce n’est, tuer aveuglement. La ville de Deir Atiyeh a connu, avant-hier, un attentat suicide. 13 personnes tuées, 10 policiers et 3 civils dont un enfant. Le kamikaze a fait exploser une voiture chargée d’explosifs dans un quartier résidentiel de la ville. La presse mainstream ne parle pas du désarroi de l’ASL qui ne combat plus, dépassé sur le terrain par les groupes djihadistes plus armés et surtout les seuls a avoir de l’argent. Plus aguerri donc, Al-Qaïda a le soutien de la coalition morbide qui veut la destruction de la Syrie.
Sur le front, les combattants d’Al-Qaïda ont pris le dessus sur l’ASL et, s’ils arment cette dernière, à savoir l’ASL, aussi terroriste que les autres, ce serait même une bonne chose. En effet, la lutte d’influence fera que, ces groupes qui ne peuvent fédérer, se battront encore plus entre eux. Une guerre d’influence qui est déjà en marche depuis des lustres et que la presse aux ordres tente de minimiser. Le président syrien Bachar al-Assad dormira tranquille, sachant que les renégats s’auto-détruiront.
De violents affrontements suivis de l’assassinat de chefs rivaux, dont l’un a été décapité, montrent le vrai visage de la fameuse révolution syrienne. La résistance des Syriens a montré aux uns et aux autres, la grande falsification. D’entendre les factions dites « modéréas » accuser publiquement les extrémistes d’essayer de prendre le contrôle de la rébellion doit siffler dans les oreilles de ceux qui l’ont permis, en refusant toute négociation. La propagande ne passe plus. Les luttes intestines qui font dire à certains que la révolution a échoué font sourire. A-t-elle jamais existé cette révolution ?
Quant aux salmigondis du général Salim Idris qui déclare :"Nous ne voulons pas des combattants étrangers. Nous avons assez d’hommes et nous voulons les sortir de Syrie", il y a de quoi crier de rage. Sans ces terroristes étrangers, ils seraient tous aujourd’hui en Turquie. Il fait donc la promesse que, s’ils ont des armes, ils pourront jeter les terroristes étrangers de Syrie. Dans son interview sur la chaîne Al-Arabiya, le général Idris accuse le nouveau groupe qui vient de se faire connaître en Syrie, l’Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL) d’être des « agents du gouvernement syrien » et des «criminels». Très drôle en effet…
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Or, ce groupe -nous en avions parlé-, formé en avril et composé des branches d’al-Qaïda en Irak et la Syrie, a pris un rôle de plus en plus dominant dans la guerre civile syrienne. Bon nombre de ses combattants sont des Africains du nord, des Irakiens, des Afghans, des Pakistanais et des Européens qui ont afflué vers la Syrie pour rejoindre le soulèvement… sunnite majoritairement contre Assad. Donc, quand le général Idris s’évertue à dire que ces gens sont au service du président Bachar al-assad, il faut qu’il s’en prenne au gouvernement turc qui les laisse entrer en toute illégalité en Syrie.
Des hommes armés de l’Etat islamique d’Irak et du Levant, veulent, par leurs assassinats ciblés, décapiter l’ASL, certainement, à la demande d’une puissance financière. Laquelle ? Certains pensent au Qatar. Ces combattants djihadistes, des « résistants » pour DJ Fabulous aka Laurent Fabius, qui devrait plus s’occuper des affaires de son fils que du président Assad, sont leurs alliés. Du moins, en Syrie. Vous parlez de la "révolution" syrienne ? Elle a eu lieu où, quand, comment ? Pourquoi ?…Elle n’a jamais existé…