Prier avec bébé, c’est un moment privilégié. Notre Seigneur Jésus nous a dit de laisser venir à lui les petits enfants. Aussi, depuis les premiers jours (premières semaines) de #babygirl, je la prends le soir dans les bras, après le biberon du dîner et nous nous mettons tous les deux face à une petite bougie.
Une bougie allumée dans une pièce sombre, une lumière dans la nuit, une image allégorique du Christ. Pas un signe religieux « ostentatoire », non, seulement la petite flamme d’une bougie, une petite lumière fragile et dansante.
Une lumière, elle nous permet d’y voir clair dans l’obscurité.
Cette petite lumière me rappelle le prologue de Saint-Jean :
Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
L’univers n’a existé que par lui
et rien n’a existé sans lui.
Ce qui a existé était vie grâce à lui,
et pour les hommes la vie se faisait lumière.
La lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas étouffée. (Jn 1, 1-5)
Cette petite bougie dans le noir de la chambre de #babygirl symbolise discrètement le Christ qui est là avec nous car comme il nous l’a promis « dès que deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux » (Mt 18, 20). La présence discrète et silencieuse de Celui qui toujours nous appelle à le suivre et toujours nous laisse libre par amour.
Pas de signe ostensible, non. Ce temps et cet espace de prière, pour nous deux est comme un secret, le secret entre le père et la fille, le secret entre nous et Notre Père.
Toi, […], quand tu veux prier, entre dans ta chambre et ferme la porte afin de prier ton Père qui est là dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Quand vous priez, pas de discours interminables comme en font les païens : ils croient qu’à force de parler ils seront entendus. Ne leur ressemblez pas. Pensez-y : avant même que vous ne demandiez, votre Père sait de quoi vous avez besoin.
Vous donc priez ainsi :
Notre Père qui es dans les cieux,
que ton Nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté se fasse
sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui le pain qu’il nous faut ;
pardonne-nous, toi, nos dettes,
comme nous l’avons fait pour ceux qui nous doivent,
et ne nous laisse pas tomber dans la tentation,
mais délivre-nous du Mauvais. (Mt 6, 6-13)
Alors, voilà, comme cela le soir, nous sommes tous les deux devant notre petite bougie. Enfin quand je dis tous les deux, c’est une expression. Nous sommes avec Jésus, avec Marie, avec sa Sainte Patronne que nous invoquons régulièrement, nous sommes avec les Saints Apôtres et Saint Paul pour lequel j’ai une dévotion particulière. Nous sommes avec les âmes du purgatoires (ou peut-être déjà des saints que nous ignorons) car je lui parle alors de ses aïeux qu’elle n’a pas connus.
Avec #babygirl nous nous tournons donc vers la flamme de la petite bougie pour prier. Un instant de calme, pour être disponible à l’Esprit de Vérité. Enfin… nous essayons tant bien que mal d’avoir un instant de calme avec #babygirl dans les bras de son papa. Ce n’est pas toujours facile.
Mais ce qui est certain c’est que si #babygirl a faim, un temps calme sans pleurs et sans agitation n’est pas possible. D’où le titre de ce billet, né de l’expérience de l’auteur de ce blog : toujours prendre son biberon avant la prière du soir !