OBAMA est aux antipodes de M.L. KING et de MANDELA

Publié le 20 juillet 2013 par Neoafricain

La triste affaire Trayvon MARTIN, est la preuve du terrible état d’esprit du 1er Président noir des Etats-Unis. Barrack Obama n’est pas Martin Luther King, et il n’est certainement pas Nelson Mandela. Des deux derniers, véritables héros d’ l’Humanité, on gardera une image de paix et de recherche de la justice. Très loin de l’esprit de vengeance et de lutte des races qui transpire dangereusement des discours d’Obama.

Dès l’annonce de la mort de ce jeune black, le locataire de la Maison Blanche avait déclaré que celui-ci « aurait pu être son fils ». Hier, malgré un procès surmédiatisé qui a abouti en toute légalité à l’acquittement du prévenu Zimmerman, Obama surenchérit en disant « qu’il aurait pu être ce jeune il y a 35 ans ». Scandaleux et méprisable. On comprend bien qu’à l’instar de son très sulfureux et radical ministre de la Justice qui refuse que Zimmerman récupère son arme, le discours présidentiel est entrain de justifier anticipativement le futur lynchage de ce jeune hispano-américain.

Et ce qui me heurte le plus, c’est cette victimisation extrême qui pousse tous ces leaders noir-américains à s’insurger contre toute violence perpétrée par un non-black contre un black ; tout en gardant un silence complice et morbide face à la pléthore de crimes commis entre blacks. Le nombre de crimes et de violences entre blacks sont à ce point nombreux aux Etats-Unis que si ce Président qui adore parler de lui-même devait s’identifier à chaque victime, il n’aurait plus le temps se regarder dans le miroir. Si c’est vraiment la mort d’un jeune qui émeut tous ces gens, il est urgent qu’ils s’attaquent à la vraie racine du mal : la culture de la violence qui s’empare de toute une jeunesse en mal de repères et d’autorité !

Il y une critique que OBAMA et ses sbires ne peuvent pas décemment poser : quand on a été élu et réélu Président des Etats-Unis, alors que la communauté black représente moins de 15 pourcents de la population, on a la pudeur de ne pas répéter ou sous-entendre que le pays est raciste.

Les injustices individuelles existent et il faut les dénoncer, mais susciter une guerre des races comme d’autres gauchistes continuent à susciter une guerre des classes sociales, est vraiment irresponsable. De ce que je constate schématiquement, dans la Communauté noire américaine, il y a deux lignes, celle rapidement identifiée « Malcom X » et celle du Dr. King. D’un côté la revanche, la radicalité et l’extrémisme qui n’aboutissent à rien (même « Malcom X » s’était écarté de cette voix et a fini abattu par d’autres noirs) ; tandis que la seconde a porté ces fruits de façon durable. Mandela élu Président n’a pas passé son temps à s’identifier à telle ou telle victime de sa communauté. Souvenons-nous que quand il prenait ses fonctions en Afrique du Sud, des centaines de milliers de Hutus et de Tutsis perdaient la vie. Si Mandela avait tenu le même discours que l’actuel président américain, c’est un autre génocide qui aurait ensanglanté le continent noir.

Des personnages comme Gandhi, Mandela ou Marin Luther King ont réellement vécu des injustices, mais leurs réponses ont été la hauteur de l’Histoire.

Obama démontre qu’il ne méritait pas son prix Nobel, et encore moins d’être associé à ces grands hommes.