Le propre d’une « racaille » : c’est de faire ce qu’elle veut, quand elle veut ; d’accepter ou de rejeter ce qu’elle veut, de se faire justice soi-même, de vivre comme elle veut sans se soucier d’un éventuel tort fait à autrui et encore moins d’un éventuel manquement porté à la « chose commune ». La « racaille » est donc un égoïste mal-éduqué qui refuse toute forme d’autorité et qui pourrit la vie de ceux qui le côtoient.
La « racaille » n’a pas de race ou de nationalité particulière, n’appartient pas à une classe sociale particulière et peut être très jeune comme vieux. Théoriquement, n’importe qui peut devenir une « racaille », même si ces dernières années, il n’y a quasi qu’un type d’individu qui se manifeste. C’est vrai qu’on peut difficilement vivre une vie de « racaille » quand on se sent responsable d’une famille, qu’on a certaines valeurs de tolérance et qu’on a un boulot honnête et contraignant...
Mais mon propos du jour porte moins sur la description de ces énergumènes que sur l’analyse du phénomène et de la réponse adaptée à ce cas.
On l’a vu récemment à Trappes, mais on le voit régulièrement ailleurs ; à la moindre « injustice » (avérée ou infondée), la « racaille » révèle toute sa bestialité : destruction de biens publics ou privés (abris de bus, voitures stationnées, devantures de commerces,...), agressions envers les représentants de l’Etat (pompiers, policiers,..). Et hélas, comme souvent il y a des gens pour essayer de trouver des explications qui n’en sont pas. La seule réponse adaptée, c’est la fermeté. Ces gens qui trop longtemps ont vécu sans foi ni loi doivent goûter à ce qui signifie l’autorité et doivent payer en conséquence de leurs actes. « L’Enfer c’est les autres » disait l’autre. Il y aura toujours des frustrations, des incompréhensions, des sentiments profonds d’injustice, mais quelle est la réaction à avoir ? On est tous en droit de s’insurger contre un contrôle de police trop poussé, mais cela ne justifiera jamais une tentative de meurtre envers un agent de police. On peut tous avoir le cœur brisé quand des jeunes adolescents perdent la vie à la suite d’une course-poursuite avec la police, mais cela ne justifiera jamais des semaines d’émeutes.
Cette « racaille-attitude » doit être éradiquée !
D’abord dans la tête de ceux qui baignent très tôt dans une culture de la violence et de la sauvagerie : insultes ou agressent les arbitres sur les terrains de sport, les professeurs en classe, brûlent ou constatent l’impunité de ceux qui brûlent des voitures durant les jours de fêtes, pillent les magasins à la moindre manifestation, etc. Et surtout par une répression impitoyable envers ceux qui commettent ces crimes et délits.
Tous ceux qui ont rejeté les lois socialistes sur le « mariage et l’adoption dits pour tous », sont bien placés pour comprendre que parfois l’Etat peut être injuste, sectaire et immoral dans ses pratiques ; mais jamais au grand jamais cela n’aurait justifié les destructions et les agressions telles qu’évoquées plus haut. Ces sauvageons n’ont certainement pas assez de culture ni d’éducation pour manifester leur colère comme les « veilleurs » ou les « veilleurs debout » ; mais qu’ils essaient au moins les actions en justice, les campagnes médiatiques, les manifestations pacifiques et la pression politique sur les Elus.
Cet état d’esprit néfaste pour la société devrait rester cantonné dans des clips de rap ou dans des films violents. Mais les politiques de la Gauche (une coïncidence que la plupart de ces faits se produisent dans des territoires gérés par la Gauche depuis toujours ?) apportent deux ingrédients nécessaires à l’explosion de ces phénomènes : le laxisme (j’attaque un commissariat de police, j’agresse un agent et je ressors après quelques heures de garde-à-vue) et la victimisation (au fond s’ils ne veulent plus que les « racailles » empoisonnent leur vie, ils n’ont qu’à bien les traiter). Pathétique !
Nourri par la collusion entre la violence gratuite et l’irresponsabilité politique, ce fléau nous promet des lendemains qui brûlent !