Dans ma bulle de coton

Publié le 11 juillet 2013 par Eclectikgirl

Je voudrais juste, parfois, qu’on me foute la paix.
Pas toi, hein, gentil blogueur/blogueuse. Toi, c’est pas pareil, je t’aime tout plein. Façon loukoum à la fraise.
Non, ce que je veux dire, c’est qu’il y a des jours où vraiment, on n’aspire qu’à une chose.
Se cloitrer dans une bulle de coton,
y creuser son nid, faire la sourde oreille,
et surtout, se faire tout petit.

Ne plus se laisser assaillir de publicités dès le réveil.
Et je ne te parles pas des infos catastrophes dès 7h00 du mat’ …
Ne plus se faire bousculer dans le bus par des ados qui ont l’air si pressé … de quoi, d’aller en cours ?
Tout le monde est tellement pressé de vivre.
Ne plus avoir à dire bonjour aux collègues de bureau. Remarque, ça, je le fais déjà.
Ha … ha non, faux espoir, j’ai cru trois secondes que le réseau téléphonique était HS.
Il va falloir comme à l’accoutumé, se coltiner les gens chroniquement insatisfaits, qui eux aussi, ont envie de râler.
A croire qu’ils appellent pour ça.

Oui, mais quand même …

Dans ma bulle de coton,
on y est bien (trop) calfeutré,
le son ouaté, l’atmosphère feutrée,
on s’y fait, on s’y perd.
On y est seul aussi.
Parfois … déchirer la paroi, rêver de se bousculer un peu, de rire aux éclats et pour un rien.
Dire les choses franchement, durement, sans gêne ni crainte de blesser.
Parler fort, parler bien. Tout à trac et à travers, s’attirer les foudres et les revers, ne jamais être tranquille, apprécier d’être dérangé, juste pour ne plus être seule.
Ne plus être seule.

Bulle de coton
ouate d’illusion
se frayer un sillon
cautériser au tison.

Anya