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Lorsque quelqu’un est de mauvaise humeur, râle, ou est en colère, nous ne sommes pas tenus de subir ses états émotionnels. Nous pouvons nous écarter, faire un pas de côté pour nous préserver.
La mauvaise humeur est très contagieuse. Quand nous sommes au contact d’une personne qui a ses énergies au plus bas, nous pouvons nous aussi être atteints et voir nos énergies diminuer… C’est une sorte de mimétisme relationnel. De plus, la personne qui est de mauvaise humeur peut parfois nous rendre responsables de son état émotionnel et déverser sur nous des culpabilisations, des critiques par exemple, ce qui risque de nous affecter d’autant plus.
Nous ne sommes pas obligés d’être les déversoirs de la pollution de l’autre et nous pouvons faire en sorte de conserver nos énergies. L’inverse est vrai : les autres ne sont pas nos poubelles, c’est pourquoi je vous invite à être attentifs à ce que vous faites circuler dans vos relations avec les autres, afin de ne pas les polluer.
Comment se protéger de la pollution relationnelle ?
Pour se protéger de l’attitude négative d’une personne, plusieurs possibilités s’offrent à nous.
Il est possible d’utiliser la confirmation : « oui, j’entends que tu es mécontent… » afin d’entendre l’autre dans son point de vue sans pour autant nous l’approprier. J’ai parlé dans un précédent article (http://blog-espere.com/un-outil-de-communication-efficace-la-confirmation/#sthash.e94moUVL.dpbs) de cet outil très simple et efficace de communication.
Une autre option serait de témoigner de soi, de son ressenti : « face à ton mécontentement, je ressens de l’impuissance, de la colère… »
Dans le cas où nous ne pouvons supporter la pollution relationnelle, il est toujours possible de partir, de quitter la pièce, de mettre fin à un dialogue qui nous coûte trop. En disant par exemple : « je ne suis pas disponible pour écouter cela » ou « j’ai besoin de m’isoler ou de sortir pour me préserver »… Car ce n’est pas contre l’autre mais bien pour nous protéger que nous faisons cela.
Une autre façon de faire serait d’envisager non seulement de ne pas se laisser polluer par les énergies négatives, mais en plus de diffuser la bonne énergie dont nous sommes porteurs. Si j’étais plutôt dans le bien-être avant d’entrer en relation avec cette personne déprimée, peut-être pourrais-je tenter de rester dans le bien-être et de le communiquer à l’autre. Car les énergies positives (bonne humeur, joie, bien-être…) sont aussi contagieuses que les mauvaises
Trouvez-vous facile de gérer la pollution relationnelle? Comment faites-vous pour vous en protéger?
Vous pouvez répondre en écrivant un commentaire sous l’article, je serais ravie de savoir comment vous faites