Belaïd et Brahim
Soit, il a le don d’ubiquité, soit, il fait partie des services secrets français et est envoyé par eux pour déstabiliser la Tunisie. C’est le constat que font aujourd’hui certains médias arabes comme Sham Times ou Top News (en arabe), qui démentent les propos du ministre tunisien de l’Intérieur qui avait désigné le Français Boubacar Hakim d’être le meurtrier des hommes politiques tunisiens Chokri Belaïd, en février dernier, et Mohamed Brahim, le 25 juillet 2013. Alors que le meurtrier de Chokri Belaïd court toujours, la réaction rapide d’Ennahda prouve bien qu’il ment et est derrière ce nouvel assassinat politique.
Boubacar Hakim
Lotfi Ben Jeddou, le ministre tunisien de l’Intérieur, toute honte bue, avait affirmé que "l’arme utilisée pour abattre Mohamed Brahmi est la même qui a servi à tuer Chokri Belaïd et le tueur que nous recherchons est Boubacar Hakim". Or, cet homme est de nationalité française et avait été arrêté en Syrie en 2004 sur des accusations de terrorisme et d’appartenance à Al-Qaïda. Après quelques années passées en prison, il est ensuite remis aux services secrets français puis condamné à sept ans de prison…en 2008. Il doit encore purger sa peine…
Selon ces sources, celles des médias arabes ci-dessus, il y a maldonne. La surprise vient du fait que les médias français ne puissent même pas en parler de ce salafiste français et de vérifier dans quelle prison il est incarcéré. Du côté des islamistes d’Ennahda, cette falsification prouve bien que le meurtrier est connu par lui. Accuser une personne qu’on est incapable d’arrêter depuis 6 mois, c’est une façon de tenter de vérouiller les services secrets tunisiens en nommant ses hommes tout en accusant ceux qui y sont actuellement d’incompétence.
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Depuis l’arrivée d’Ennahda au pouvoir, il a passé son temps à protéger des meurtriers déclinés en combattants de la liberté. Ce parti estprêt à tout pour rester au pouvoir quitte à tuer tous ses opposants et accuser les autres à tort. Le vrai vent du changement souffle en Tunisie et, il faut que les Tunisiens saisissent enfin leur chance…