GUERRE EN SYRIE. Prix Nobel: Bachar al-Assad, le dernier des Mohicans, face à une horde de barbares

Publié le 30 juillet 2013 par Menye Alain

Al-Assad

Le rapport publié par l’agence de statistique américaine PentaPolis, affirmant qu’il y a 49 nationalités parmi les djihadistes de pacotille, chasseurs de primes plutôt qui pillent, tuent, égorgent, violent et brûlent les Syriens, balaie du revers de la main la définition même de cette guerre. Il ne s’agit pas d’une guerre civile, encore moins d’une guerre de religion. Les géopoliticiens autoproclamés poursuivent dans la même logique de désinformation ou de méconnaissance même du dossier syrien. Dans leur suffisance, ils ne sont pas capables de faire marche arrière. On peut donc aisément comprendre leurs accointances avec la vermine terroriste, leur point commun, c’est l’extrémisme…

On se souvient qu’au début du conflit, quelques aventuriers, dans la précipiation la plus totale, avaient vendu la peu de l’ours avant de l’avoir tué, exigeant que soit attribué un prix Nobel de la paix au "peuple syrien". Hélas, plus les jours passent, on se rend bien compte qu le peuple syrien, le vrai, pas le préfabriqué, est plus proche du président Bachar al-Assad que d’Al-Qaïda, financé par la France, la Grande Bretagne, les Etats-Unis et les pays du golfe. Le pire avec les pays du Golfe, c’est que, ces soi-disant défenseurs de la liberté et la démocratie, uniquement en Syrie et pas chez eux, puissent être les alliés des grandes démocraties. Le sont-elles finalement ? C’est moins sûr…

On se souvient du texte de René Natowicz, inspiré par l’écrivain(e) Isabelle Hausser, Initiatrice du “ Prix Nobel de la Paix pour le Peuple syrien “ qui commençait comme suit: "En mars 2011 le Peuple Syrien s’est levé contre la barbarie d’un régime assassin, d’un régime terroriste dans ses frontières et hors de ses frontières. Il s’est levé pour la démocratie, pour la liberté". A la fin, il réclamait le prix Nobel de la paix pour le peuple syrien. Arcbouté à la dénonciation du président Bachar al-Assad, il faut reconnaître aujourd’hui la malhonnêteté intellectuel des supporters des barbares, du gang de barbares, qui massacre les Syriens. Pourquoi, selon vous, la presse "mainstream" élude volontairemnt le massacre de Khan al-Assal ? Pourquoi ?

Ceux à qui ils ont voulu donner un sceau d’honneur, une légitimité galvaudée, se sont eux-mêmes fourvoyés en beauté avec leurs crimes. Continuer de voir tous ces décérébrés qui signent tout et n’importe quoi, pour paraître humaniste alors qu’ils sont en réalité les amis d’Al-Qaïda, c’est le comble. "Lettre ouverte au président de la Répubique sur la situation en Syrie", avec en prime, aucun mot sur la horde de barbares,  "pétitions", "manifestes", on se dit que ces gens marchent sur la tête. Et pourtant, quand on lit les noms des signataires et surtout leur CV avec leurs multiples parchemins, on se dit que les études, ou plus exactement les connaissances livresques, ne font pas l’homme.

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Cette capacité à triturer le trait, à mentir, à travestir la réalité pour des intérêts inavoués est du ressort du cynisme le plus crasse. En voulant asphyxier et isoler le président Bachar al-Assad, refusant sa main tendue, les terroristes ont fait le jeu de l’Occident, et celui-ci se retourne contre eux. Al-Qusseir, Homs et maintenant Hama puis Alep, malgré les armes et l’argent, il faut avouer qu’en face, il y a du répondant. Qui osera dire dans les médias dominants que, sur l’ensemble des combattants du Hezbollah qui sont du côté de la légalité en Syrie, il y a plus de 30% de sunnites ? Ces journalistes courageux quand il faut frapper sur les faibles, n’ont que le courage du lapin derrière la motte de terre.

Sincèrement, s’il fallait attribuer un prix Nobel de la Paix à un Syrien, ce serait au président Bachar al-Assad, le dernier des Mohicans. L’homme qui fait face à la plus grosse organisation terroriste mondiale. Jamais, de mémoire d’homme, on a vu un pays ainsi attaqué. Putain, 49 nationalités ! Même l’Allemagne nazie n’a pas eu autant d’adversaires, alors même que son plan macabre était vraiment diabolique. La Syrie, quant à elle, sous l’impulsion de Bachar al-Assad, fait un travail remarquable pour le monde entier: la destruction de la vermine terroriste. S’il y avait encore dans ce bas monde des gens honnêtes, pas celui des bas-fonds de l’intellectualisme d’ingérence à but lucratif -miroiter le gaz syrien-, comme un seul homme, le monde entier devait se lever pour empêcher que la Syrie devienne le sanctuaire du terrorisme international qui nous menace tous.