Max | Imprévisible

Publié le 04 août 2013 par Aragon

Beck, le génie à l'oeuvre, l'un des rares artistes à faire des spectacles imprévisibles lis-je dans mon canard ce matin, ça me plaît ça, oui, c'est ça qui me botte "l'imprévisible", le toujours nouveau et ce jeune blanc Beck, bourré de talent et Stanislas aussi l'autre soir au château d'Amou, un Céline plus vrai que nature, le retour de Céline dans un château sans Bébert ni ses clebs, mais son regard, ses mains, ses doigts pointés sur une prévisible nuit, ses mots interpellant le noir profond de l'inhumanité...

Imprévisible tout ça, rien n'est acquis, tout se construit au quotidien, à la minute, mais pas en trois comme un oeuf coque, mais le sable et le ciment, la flotte pour lier, qui connaît la dose, la formule, la recette ? 

Imprévisible quand tu me tiens, tu tiens rien mon mec, tu chopes parfois, tu trébuches, tu t'esclaffes la tronche sur le trottoir,  tu te redresses, t'apprends à jacter, à relationner, imprévisible tout est imprévisible sanglant, foudroyant, cassant, miroitant, mordant, vivant, tout est imprévisiblement indispensable, qui sait faire sans rien péter, qui sait monter un mur de paroles vivantes, qui est vivant, qui est maçon, merde ?