Dans CET article, j’ai posé le contexte.
Ici, il est temps que je pose les bases du changement. Ca fait longtemps que je subis ma vie, trop longtemps, beaucoup trop longtemps. Au début, je me disais que c’était pas grave, que ce n’était que passager, que les choses finiraient par reprendre leur place naturellement.
Faut croire que j’ai du temps à perdre à attendre… encore… Toujours…
Ces dernières semaines ont été un électrochoc, ça peut pas durer.
Alors prenons les choses les unes après les autres.
Je n’assume pas qui je suis, ce que je suis. Je doute, tout le temps. J’ai peur, peur de pas satisfaire, peur de pas être à la hauteur, peur de ne pas être assez bien, peur de ne pas être aimée. A cause de ça, j’en fais trop. Ca, je ne m’en rendais pas forcément compte. Jusqu’à ce qu’on me le dise. Cash. Bim. Ca fait un peu mal quand même. "Je t’ai vexé? -Non, du tout. Je réfléchis". En fait si, je suis vexée. Et blessée. Ma fierté, mon orgueil en prend un coup. Et ça ne fait qu’apporter de l’eau à mon moulin de doutes. C’est vraiment ça? Je ne suis pas à la hauteur des autres alors?
Pourtant cette annonce est loin d’être infondée.
Oui, oui, vous avez bien lu. J’aime me torturer, me faire des nœuds au cerveau, me complaire dans mes malheurs.
Il faut vraiment que j’apprenne à accepter qui je suis mais pas que. Il faut aussi que j’accepte que les gens ne veulent pas forcément être tout le temps avec moi mais que ce n’est pas pour ça qu’ils m’apprécient moins. après tout, même moi, je n’ai pas forcément envie d’être tout le temps avec les mêmes personnes. Il arrive que je veuille faire une soirée avec machin, passer une journée avec truc ou encore aller faire du shopping avec bidule. Tout n’est pas une attaque envers ma personne, tout ne tourne pas autour de moi.
Qu’est ce que je peux me fatiguer parfois! lol
Autre chose, il est nécessaire que je me donne le droit à l’erreur. L’échec n’est pas une fin en soi, et c’est un droit que l’ona , qui permet aussi de mieux avancer par la suite.
Prenons l’exemple du cheval. Je ne monte pas depuis très longtemps. J’ai très vite progressé. Mais j’ai pris goût à cette progression. Aujourd’hui, rien n’est jamais suffisant. Je ne suis jamais assez bonne, je ne fais jamais assez bien. D’autant que mes amies sont dans ce milieu depuis toutes petites et que je me compare à elles. Forcément, je n’ai pas le même niveau, le même vécu ni la même expérience. On ne peut pas comparé ce qui n’est pas comparable. Pourtant je m’y obstine et je tombe de haut.
Un besoin viscéral de perfection.
Le problème c’est que je ne suis pas aussi "bien" que je voudrai l’être. Je me fixe des objectifs pour atteindre cet idéal. Mes des objectifs bien trop irréalisable et le fait de ne pas les atteindre me fait me sentir encore plus mal. et dans ces situations, je deviens agressive, de mauvaise humeur, impatiente et désagréable. Je provoque moi même les situations dans lesquelles je me sens mise à l’écart.
Ce n’est pas un article qui changera les choses bien sûr. Mais de l’écrire, de l’exorciser et de le voir écrit noir sur blanc, j’espère que ça me fera réagir et ça m’aidera à m’accrocher pour vraiment faire changer les choses.
XOXO