Dans l'ancienne commune d'Olivier Stirn, ancien ministre de Giscard et de Mitterrand qui pourrait faire l'objet à lui tout seul d'un billet illustrant les dérives de la professionnalisation de la vie politique sous la Cinquième République et celles du parti socialiste, le maire UMP a décidé d'autoriser par arrêté l'ouverture de certains magasins le dimanche.
Quand on y regarde de plus près, l'arrêté est assez restrictif puisqu'il n'autorise que l'ouverture des magasins d'habillement au détail et ce, seulement trois dimanches dans l'année. Suffisamment restrictif, pourrait-on penser, pour éviter toute dérive d'ouverture dominicale à gogo.
Sauf que Monsieur le maire a mis les doigts dans l'engrenage. Les autres commerçants et les grandes enseignes ne manqueront pas de s'engouffrer dans cette brèche pour obtenir leur petit arrêté municipal clientéliste les autorisant à ouvrir le dimanche. Et ainsi, le travail dominical sera banalisé dans cette commune de 12.000 habitants !
Visiblement, cette décision ne plaît pas à tout le monde, et je ne saurais mieux dire ce qu'a écrit un lecteur de Ouest-France
« BRAVO MONSIEUR LE MAIRE les grandes enseignes s'enrichissent sur le dos des ouvriers et le respect dominical et le respect de la famille il est vrai que la droite se moque de tout.»
Il est vrai que la droite prend les salariés pour des andouilles mais sans le retournement de veste du parti socialiste, un tel arrêté n'aurait jamais vu le jour. Pas certain que le monde du travail, celui qui voit ses revenus stagner ou baisser, ses conditions de vie et de travail se dégrader, vote massivement aux municipales pour un PS qui, hélas, est à la gauche ce que la musique militaire est à la musique...
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