José Bové n'est plus là pour faucher les champs de maïs génétiquement modifié. Monsanto, la firme machiavélique est de retour en France.
Le débat sur la culture d'organismes génétiquement modifiésest relancé avec le Conseil d'Etat qui a décidé en ce début d'août 2013d'annuler le moratoire de la compagnie américaine Monsanto interdisant la culture du maïs transgénique.
L'argument avancé sur le fait que la plante transgénique évite la fabrication de pesticides ou que l'agriculteur n'a pas à les épandre sur ses cultures, n'est pas suffisant face aux risques qui concernent la santé des humains et des animaux d'élevage, la contamination des cultures non-OGM et du miel, le fait que des insectes utiles comme les abeilles sont victimes de la plante, que la biodiversité est menacée, que se développent des résistances à la toxine.
Une étude chinoise publiée par la revue Cell Researchaffirme que leur laboratoire d'analyses a trouvé dans le sang humain des micro-organismes interférents en provenance de plantes dont le riz génétiquement modifié. D'ailleurs, ce laboratoire est peut-être le même qui avait décelé des matières fécales dans les fameux gâteaux au chocolat servis dans la restauration de la chaîne de magasins IKEA ; une merde en vaut une autre !
Hormis les effets sur l'environnement et la santé, les OGM, organismes soi-disant inventés pour répondre à un besoin ou à problème pour l'humanité présentent des dangers sous-jacents, ils sont responsables de monstrueux ravages sur le plan social :
En Inde, nombreux paysans qui ont opté pour la culture de plantes OGM dévéloppées par la firme Monsato, sont ruinés. Les graines leur coutent jusqu'à 100 fois plus chères, les rendements ne sont pas ceux vantés, inférieurs à ceux indiqués par le fabricant, les vers et d'autres ravageurs présentent des résistances qui obligent les cultivateurs à utiliser à nouveau des insecticides (ce que font maintenant les producteurs aux Etats-Unis). Les pertes économiques sont très importantes... et les paysans désoeuvrés se suicident.
Le soja est devenu « l'or vert » qui a atteint des prix records.Quelle aubaine ! Enfin presque, pas pour tout le monde.
Au Paraguay, premier exportateur mondial de soja transgénique, 80 % des terres sont passées dans les mains de 2 % de la population. Les paysans « sans-terre » ont été chassés des terres qu'ils cultivaient traditionnellement avec du manioc, du maïs, y faisaient de l'élevage. A Curugaty, se trouve l'une des plus grandes exploitations qui compte pas moins de 700 000 hectares pour une seule famille. Cela a fait que les prix alimentaires ont augmenté de manière telle que 300 000 paysans sont tombés dans la misère.
Sur les cultures de soja transgénique, les exploitants utilisent de manière systématique du glyphosate, puissant herbicide de la firme Monsanto, connu également sous le nom de Roundup que la France achète d'ailleurs en très grande quantité et qui pollue nos rivières (voir mon article "buvez, vous êtes éliminé". Les cultures présentent des résistantes au glyposate avec une arrivée brutale de plantes indésirables qui envahissent les parcelles, ce qui oblige les producteurs à utiliser des herbicides bien plus dangereux qui empoisonnent la flore, la faune, les humains.
Ne vendez pas l'âme de la vie à ce diable nommé Monsanto ou à l'un de ses sbires, cela pourrait vous coûter très cher.
PP