Humiliés lors de la finale de 2009 face aux Bulls, les Chiefs de Ian Foster ont du mal à s’en remettre. Les années 2010 et 2011 laissent un fort sentiment d’inachevé (11ème et 10ème avec la dernière place de la conférence néo-zélandaise).
L’excellent Dave Rennie est choisi en 2012 pour relancer la Franchise. Wayne Smith, l’entraîneur des lignes arrières des All Blacks, récents Champion du monde 2011 et spécialiste de la défense vient le rejoindre. La réussite est totale. Ils remportent le titre dès leur 1ère année.
Le recrutement est bon. Le savoir-faire et le savoir-être du staff fonctionnent. La chance est de leur côté. Le pilier tongien Sona Taumalolo termine la compétition avec 9 essais. Sonny-Bill Williams régale le Super Rugby avec des offloads venus d’ailleurs et sa force de pénétration sur cette édition, est une arme fatale.
Après une telle démonstration et une incroyable saison, confirmer en 2013 pour beaucoup de « spécialistes », était loin d’être gagné, surtout avec les départs de Sona Taumalolo sous le soleil catalan et Sonny-Bill Williams réparti jouer à XIII. Ils sont de plus attendus au tournant par toutes les autres équipes.
Et pourtant, c’est ce qui vient d’arriver en 2013 : 1er de la conférence néo-zélandaise, 1er du classement général. Ils sont venus à bout des Crusaders en demi-finale et ont vaincu les Brumbies de Jake White dans un match « étouffant ». Les Chiefs remportent consécutivement leur second Super Rugby.
- « Chiefs Mana » * : La confirmation de la puissance de l’équipe
Le titre de 2012, donne assurément beaucoup de force au groupe, le soude et le fait passer dans une autre dimension. Les joueurs des Chiefs ont acquis la certitude d’être capable de vaincre. Ils ont pris pleine conscience de leurs moyens. La dynamique du groupe est palpable. Le staff se complète à merveille. Dave Rennie instaure un véritable cadre personnel, presque un projet de vie. Wayne Smith est un des meilleurs « techniciens » au monde, Tom Coventry s’occupe admirablement des avants et Andrew Strawbridge des « skills ».
Basée à Hamilton, dans la province de Waikato, entre la « terre des rois » (King Country), le siège du roi Maori Tuheitia Paki, dans la marae Turangawaewae (à Ngaruawahia) et les grandes parcelles réservées à l’élevage et à l’agriculture, la Franchise est le symbole de la fusion réussie entre maoris et fermiers « Pakehas » (terme employé pour désigner les descendants européen).
Les nominations de Liam Messam et Craig Clarke en tant que co-capitaine des Chiefs symbolisent assez bien cette union. Les joueurs ont répondu positivement à cet appel, à cette approche et à cette vision de Dave Rennie. Tout cela n’aurait peut-être pas été possible sans cette véritable communion. L’équipe des Chiefs est aujourd’hui une « tribu ». Elle vit en famille. Les femmes et les enfants prennent également part à l’équipe. Elle travaille dur, écoute, apprend, et se bat pour vaincre et gagner encore plus de « pouvoir ».
Elle est incontestablement loin l’équipe des Chiefs laminée en 2009, errant dans le ventre mou du Super Rugby. Ils ont démontré leur autorité à défendre leur trophée comme aurait pu le faire une tribu Maori pour son territoire (« Mana Whenua »). Les « Chiefs Mana » sont aujourd’hui fêtés comme il se doit dans tout Waikato.
Haka des Chiefs juste après la victoire :
* Mana : Etre reconnu, validé, faire autorité. Synonyme de prestige, d’autorité, de contrôle, de pouvoir, d’influence, de statut, de pouvoir spirituel, de charisme.
C’est une force surnaturelle qui confère à une personne le pouvoir de diriger, d’organiser, de réglementer les expéditions et les activités, et de prendre des décisions concernant les questions sociales et politiques d’un groupe. (Mana Whenua : droits territoriaux)
Le déroulement de l’année 2013 :
- De l’ambition dans le jeu et une politique de groupe, axée sur de nombreux « turnovers »:
Seule équipe a réellement dominer ce Super Rugby 2013, les Chiefs se sont démarqués par l’ambition de leur jeu et leur capacité à mettre des points. Avec 8 bonus offensifs, la Franchise a infligé à ses adversaires un jeu « total », fait de rythme et de déplacement.
Pour prétendre pratiquer ce jeu de mouvement avec autant de puissance et de rapidité, il faut prendre soin de l’état de forme des joueurs et posséder un groupe homogène pour pouvoir sans cesse conserver l’énergie nécessaire.
De par les blessures, les longs trajets en avion, et le rallongement de la durée de la compétition, la profondeur du banc est à coup sûr une des clés. Encore faut-il que le niveau de cohésion soit à son maximum et que le niveau général soit élevé.
C’est dans ces conditions que Rennie installe régulièrement une 3ème ligne très légère (Messam-Cane-Latimer) pour pouvoir mieux se déployer et instaurer le dynamisme et la vitesse au jeu désirés.
C’est également grâce à cette volonté de marquer des points, plus que de ne pas en prendre que Tim Nanai-Williams, avec ses 90 kilos, joue en tant que second centre.
Et c’est dans un souci constant d’émulation du groupe où chacun participe en prévision des phases finales que Gareth Anscombe et Robbie Robinson, Tanerau Latimer et Sam Cane, Ben Afeaki et Ben Tameifuna, Hika Elliot et Mahonri Schwalger, Toby Smith et Pauliasi Manu, pour les « doublettes » les plus marquantes, sont utilisés tout au long de l’année dans un système de rotation.
Pourtant, comme l’année dernière, les Chiefs n’ont pas été épargnés par les blessures. Peu d’équipes auraient pu surmonter la perte importante de « Mo » Schwalger, Richard Kahui, Gareth Anscombe, Tim Nanai-Williams, Andrew Horrell et Fritz Lee aussi bien qu’eux. La touche, de plus en plus problématique et un jeu « généreux » offrent durant cette période trop souvent de bons ballons de récupération aux adversaires. Les Chiefs commencent même à vaciller vers la mi-saison en perdant consécutivement face aux Reds et aux Waratahs lorsque Craig Clarke fût, lui aussi, indisponible quelques temps.
Mais les Chiefs se soudent encore plus, repartent pour enchaîner 6 victoires d’affilée, chacune d’elle à l’arrachée. Ils ne jouent plus alors leur meilleur rugby mais trouvent toujours le moyen de l’emporter. Le « mana » est revenu… jusqu’à la correction reçue par les Crusaders (43 à 15), quelques semaines avant le début des Play Off. Défaite qui aurait pu semer le doute, tant la domination des hommes de Todd Blackadder a été grande et qu’une nouvelle confrontation en demi-finale approche.
Mais encore une fois, cela n’a pas été le cas. Pourtant dominés en demi-finale par les Crusaders, les Chiefs ne lâchent rien et l’emportent aux forceps sur le score de 20 à 19. « Nous sommes vraiment satisfaits. C’est un tournoi difficile et tu dois être bon et cohérent pendant de longues périodes, c’est ce qui nous a donné l’occasion de jouer à la maison ce soir et ce qui a probablement fait une différence » déclare Dave Rennie à la fin de ce match.
- Les Chiefs prouvent qu’il est possible de gagner une finale en « jouant » :
En finale beaucoup de choses ne vont pas. Les Chiefs sont pourtant admirables dans leur volonté de produire du jeu. Leurs efforts en 1ère période ne sont pas récompensés. Cruden est fébrile aux tirs aux buts et la mêlée ne prend pas le dessus. La disposition tactique des Brumbies, s’engageant très peu dans les rucks pour pouvoir franchir et voler la balle, gêne considérablement leur construction. Dave Rennie déclare à l’issue du match : « Ils ont pu évoluer autour des rucks, semblaient souvent hors-jeu, mais ce fût considéré comme suffisamment légal et ils ont ainsi perturbé et volé beaucoup de nos ballons. Il nous a fallu du temps pour élaborer une meilleure stratégie de tri ». C’est sur un de ces fameux breakdown que George Smith pousse l’insouciant Tawera Kerr-Barlow à la faute qui envoie directement Christian Leali’ifano à l’essai, juste avant la pause, contre le cours du jeu.
En seconde période, le coaching se met en place et les entrées de Ben Afeaki, Bundee Aki, Augustin Pulu, Sam Cane et Robbie Robinson produisent leur effet. La fraîcheur des entrants permet d’envahir le camp des Brumbies qui semblent eux, de plus en plus fatigués en fin de rencontre (peu de coaching + 1 match de Play Off en plus + voyages en avion). Rennie dira: « Quand nous avons commencé à envoyer un plus grand nombre de rucks, nous avons réussi à nous débarrasser de leurs joueurs qui allaient furtivement sur les côtés, nous avons donc joué ensuite avec plus de rythme, et c’est ce qui a fait des différences dans les dernières 25 minutes. ». Liam Messam, puis Robbie Robinson passent enfin la ligne et les Chiefs prennent pour la 1ère fois le score et ne le lâchent plus.
Face aux joueurs de Jake White, la victoire a été pénible et longue à venir. Christian Leali’ifano, né en Nouvelle-Zélande et passé par Waikato, a bien failli être le bourreau des Chiefs en marquant les 22 points des Brumbies. Mais c’est finalement le cœur et l’envie de « produire » qui l’a emporté. Tout un symbole !
Tanerau Latimer déclare après coup: « Je savais que plus le match avançait, plus nous aurions du cœur pour avancer».
- Respect pour les Chiefs !
Quelques années après les débuts du professionnalisme, la méthode de Canterbury et des Crusaders est gagnante. Ils dictent et imposent leur rugby : un rugby basé sur la rudesse et la discipline des avants, sur le placement et le respect des schémas de jeux des ¾. Le tout, manœuvré avec une charnière « gestionnaire ».
Avec cette seconde saison gagnante des Chiefs, il se passe quelque chose « rugbystiquement » en Nouvelle-Zélande. Matthew Cooper dit à ce sujet : « Maintenant je pense que tout le monde sait qu’il y a un autre rugby mis au point en Nouvelle-Zélande ». Comme les Crusaders, il y a une quinzaine d’année, les Chiefs construisent les fondations qu’ils espèrent laisser en héritage aux prochaines générations.
A la suite de la demi-finale gagnée contre les Crusaders, Sir Collin Meads, légende des All Blacks et ancien joueur de King Country (il aurait évolué pour les Chiefs si le Super Rugby existait à son époque), déclare que les Chiefs ne reçoivent probablement pas le respect qu’ils méritent. Cette nouvelle victoire devrait une bonne fois pour toutes les légitimer.
Meilleurs moments de cette finale :
- La passe de 3 en 2014 ? :
Le groupe veut continuer d’écrire l’histoire de la Franchise. L’objectif est, pour l’instant, d’égaler l’exploit détenu par les seuls Crusaders, en gagnant 3 fois consécutivement le titre en 1998, 1999 et 2000.
Un réel engouement se crée autour des Chiefs. Les joueurs néo-zélandais sont désormais excités à l’idée de rejoindre cette équipe. Tom Marshall des Crusaders et Jamie McIntosh des Highlanders sont déjà impatients à l’idée de faire partie de cet environnement. Tandis que la Province de Taranaki, mécontente de son statut sous les Hurricanes, milite désormais pour passer sous l’emprise des Chiefs.
Le feuilleton « Sonny-Bill Williams » lui, n’est pas terminé, et il est encore envisageable de le retrouver avec les Chiefs en 2014. Si ce n’est pas le cas, il faudra alors trouver un nouveau centre. Ils auront également besoin d’au moins deux nouveaux secondes ligne car Romana Graham quitte le pays.
Et même si 2014 s’écrira également sans Craig Clarke, Lelia Masaga, Toby Smith, Brendon Leonard et Richard Kahui, faisons confiance aux Chiefs Mana de Dave Rennie pour trouver des solutions et défendre leur titre.
- Que disent les statistiques ? (statistiques SanzarRugby.com et superrugbystats)
Positif :
- ATTAQUE : La meilleure de la compétition (458 points) et 52 essais marqués. Devant les Crusaders – 49 essais.
- JEU AU SOL : 95% de rucks gagnés.
- MÊLEE : Seconde meilleure de la compétition, avec un taux de succès sur introduction de 91%. A égalité avec 5 autres équipes.
- JEU APRES CONTACT : La 2ème équipe en nombre d’offloads réussis (208). Privé de Sonny-Bill Williams, les Chiefs n’ont pas baissé leur niveau sur cet aspect du jeu.
- PLAQUAGES: 2ème meilleur taux de réussite (87,9%).
- CLEAN BREAKS : 1ère équipe du Super Rugby 2013 avec 153 « CB ». De peu devant les Waratahs (147).
Négatif :
- TOUCHE : Le gros point noir de l’équipe. Tout simplement la plus mauvaise touche de la compétition. 78,4% ! Les Bulls terminent premier avec un taux de réussite de 89,2%.
- TURNOVERS : Second bémol de l’année. Enormément de turnovers concédés. En touche évidemment mais aussi dans le jeu.
- NOMBRE DE POINTS ENCAISSES : 364 points, autant que les Blues (10ème du classement général) et presque autant que les Waratahs (9ème du général).
- PARTICIPATION : 1.813 portées de balle seulement, le 7ème résultat de la compétition.
A titre individuel :
- Pas de réel meilleur marqueur. Ben Tameifuna, Tim Nanai-Williams et Bundee Aki sont les joueurs qui ont réussi par leur punch ou leur puissance à scorer le plus avec 6 essais chacun. C’est plutôt collectivement que les Chiefs marquaient, en témoigne-les 22 joueurs qui sont passés derrière la ligne.
- Sam Cane termine avec un ratio plaquages/match impressionnant. 196 plaquages en 900 minutes de jeu, soit une moyenne de 17,42 plaquages par match. De loin le rapport le plus élevé de la compétition. Brodie Retallick et Liam Messam ont également été très actifs en défense.
- Gareth Anscombe a été, jusqu’à sa blessure, irréprochable dans les tirs aux buts. 166 points au pied pour lui.
- Aaron Cruden malgré son gabarit figure dans le classement des joueurs jouant le plus « après-contact ». 26 offloads pour lui. Il est également le 2ème meilleur passeur décisif du Super Rugby avec 8 passes décisives et le 1er au nombre de passe qui ont mené à une « cleanbreak » (15). Logiquement considéré comme le meilleur « animateur » du Super Rugby.
- Le jeu des Chiefs n’était pas axé réellement sur la puissance d’un ou deux individus, mais Liam Messam était quand même celui qui a pris les choses en main pour les charges avec ballon.
- Il n’y avait pas de preneur de balle en touche exceptionnel. B.Retallick était le 1er choix, mais la 3ème ligne n’était pas très à l’aise dans ce domaine. L’apport de Matt Vant Leven en fin d’année dans ce secteur fût d’une grande aide.
- Lelia Masaga est le joueur des Chiefs qui a le plus battu de défenseurs. 41 au total. Il est également celui qui a le plus créé de brèches dans les défenses adverses : 18 cleanbreaks
- Sam Cane termine, malgré un nombre de minutes passées sur le terrain, à la 4ème position du Super Rugby en termes de ballons volés (8 pilfs).
- La légère amélioration de la longueur du jeu au pied d’Aaron Cruden qui termine cependant loin derrière Dan Carter (42,1), Morné Steyn (40,8) et Jesse Mogg (40,68), avec une moyenne de 35 mètres gagnés par coup de pied.
- Ceux qui ont séduit :
Ben Afeaki : 12 matches, 8 titularisations, 2 essais. En constante progression depuis plusieurs années, il a été récompensé par ses premiers pas sous le maillot des All Blacks en juin 2013.
Bundee Aki: 15 matches, 12 titularisations, 6 essais. Jeune 1er centre de Counties Maunukau, figure parmi les révélations de l’ITM Cup 2012. Il avait la lourde tâche de remplacer Sonny-Bill Williams. Première année en Super Rugby très réussie pour lui.
Gareth Anscombe : 12 matches, 11 titularisations, 5 essais, 144 points au pied. Devenu indésirable par les Blues de John Kirwan, il a été précieux pour les Chiefs en évoluant à l’arrière très proprement et en excellant dans l’exercice des tirs aux buts.
Sam Cane: 16 matches, 9 titularisations, 2 essais. En plein turnover avec Tanerau Latimer, il a su optimiser au maximum ses titularisations et ses entrées en jeu. Plaqueur hyperactif, idéal dans un jeu en mouvement que souhaitent instaurer les Chiefs.
Craig Clarke : 14 matches, 13 titularisations, 1 essai. Sûrement l’un des joueurs les plus « sous-cotés » de Nouvelle-Zélande. Qui paye la carte « jeunesse » de Steve Hansen et son départ en Irlande à son meilleur niveau. Superbe saison sportive et véritable poutre dans le système Rennie.
Aaron Cruden : 18 matches, 18 titularisations, 2 essais, 89 points au pied. Meilleur animateur du Super Rugby 2013. Ne cesse de progresser.
Tanerau Latimer: 17 matches, 11 titularisations, 1 essai. Grande saison encore. Guerrier infatigable et dévoué au collectif.
Pauliasi Manu: 12 matches, 10 titularisations. Pris aux Blues, il s’est très vite intégré à l’équipe.
Rhys Marshall: 9 matches, 1 titularisation, 1 essai. Jeune talonneur de 21 ans, qui a fait sensation lors de ses premières minutes en Super Rugby.
Liam Messam: 17 matches, 17 titularisations, 2 essais. Leader sur et en dehors du terrain, il n’a jamais été aussi bon qu’avec les Chiefs et semble en pleine possession de ses moyens. Niveau de jeu à conserver pour les tests matches des All Blacks qui arrivent.
Tim Nanai-Williams: 12 matches, 10 titularisations, 6 essais. Toujours fringant, il a cette année pris une autre dimension. Un des joueurs les plus imprévisibles et talentueux de la compétition. Dommage qu’une blessure lui ai fait rater la fin d’année. Il sera indisponible pour les Steelers.
Augustine Pulu: 16 matches, 4 titularisations. Le 9 qui monte en Nouvelle-Zélande. Il pourrait faire encore parler de lui avec les Steelers en ITM Cup. Apporte à chacune de ses rentrées.
Brodie Retallick: 18 matches, 17 titularisations, 1 essai. Une activité et un champ d’action impressionnants pour un deuxième ligne. Mis en difficulté en touche, il a conquis sur tous les autres secteurs de jeu.
Ben Tameifuna: 17 matches, 9 titularisations, 6 essais. Sûrement plus de 130 kilos et une activité débordante. Il a fait des différences et même des dégâts. Il pourrait encore en faire davantage s’il était plus sérieux et intégrer un jour le squad des All Blacks. Il est également le joueur le plus pénalisé des Chiefs (16 fois).
Matt Vant Leven: 9 matches, 9 titularisations, 1 essai. Renfort inattendu à la mi-saison suite à des blessures en 3ème ligne. Le nouveau capitaine de Waikato pour l’ITM Cup a su rentrer dans le vif du sujet et à conquit tout le monde.
Lelia Masaga: 16 matches, 14 titularisations, 5 essais. Désireux de terminer sur une bonne note avant son départ, il a réalisé une très bonne année et a su dans les moments difficiles élever son niveau de jeu.
- Ceux qui ont déçu :
Richard Kahui : 4 matches, 3 titularisations, 1 essai. Elément essentiel des Chiefs. Il s’est encore blessé dès le début d’année et a signé pour le club Japonais des Toshiba Brave Lupus.
Fritz Lee : 5 matches, 4 titularisations. Comme l’année dernière. Une grande saison ITM, puis du mal à se situer en Super Rugby et une blessure qui arrive très vite dans la compétition.
Brendon Leonard : 5 matches, 2 titularisations. L’ancien grand espoir des All Blacks au poste de demi de mêlée n’a jamais réussi à retrouver son niveau. Relégué en 3ème position dans la hiérarchie des Chiefs, il quitte logiquement l’équipe pour aller tenter sa chance aux Zebre de Parme.
- Les autres :
Hika Elliot : 16 matches, 14 titularisations, 1 essai. Beaucoup de temps de jeu cette année suite à la blessure de M.Schwalger. Il a très bien assumé son statut, mais n’a pas été en mesure d’améliorer la touche des Chiefs. Il concède le 4ème plus mauvais résultat du Super Rugby en termes de turnovers (37).
Michael Fitzgerald: 15 matches, 6 titularisations. Avec bien plus de temps de jeu que l’année dernière, il devrait avoir davantage de responsabilité en 2014.
Andrew Horrell : 11 matches, 6 titularisations, 1 essai, 2 points au pied. Longtemps indisponible. Même s’il a eu du mal à revenir, il a montré que l’on pouvait compter sur lui, et cela à n’importe quel poste de la backline.
Tawera Kerr-Barlow: 13 matches, 12 titularisations, 1 essai. Toujours aussi bon, mais sans réelle progression. Il n’a pas encore gommé ses défauts.
Charlie Ngatai: 14 matches, 7 titularisations, 3 essais. 1ère saison d’adaptation, plutôt encourageante.
Patrick Osborne: 9 matches, 4 titularisations, 2 essais. Qui a réussi à montrer ses qualités et son potentiel sur chacune de ses apparitions.
Robbie Robinson: 10 matches, 6 titularisations, 1 essai. Saison globalement mitigée en raison de petits soucis physique. Il a apporté beaucoup de fraîcheur à son retour.
Mahonri Schwalger: 9 matches, 3 titularisations. Toujours aussi rigoureux à presque 35 ans. Blessé trop vite dans la compétition.
Toby Smith : 11 matches, 8 titularisations. Rudement concurrencé toute la saison par Pauliasi Manu, il termine très bien l’année. Il a décidé de quitter la Nouvelle-Zélande pour aller jouer en Australie et obtenir le maillot des Wallabies.
Asaeli Tikoirotuma : 18 matches, 16 titularisations, 4 essais. Titulaire de l’équipe, il est bien intégré dans le système des Chiefs et apporte beaucoup de vélocité aux lignes arrière. Beaucoup de ballons perdus pour un ailier.
Ross Filipo (2 matches seulement), Mike Kainga (3 matches, 1 seule titularisation), Romana Graham, Dan Waenga (1 match) Maritino Nemani, Solomona Sakali, Michael Leith et Nick Croswell (0 match)
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