J’sais pas pourquoi, j’connais même pas encore mais j’suis en train de checker l’prochain vol pour Montréal.
J’vais donc te pondre un texte en québécois, non, j’le parle pas mais j’en ai lu plein pis c’est pas si tant difficile, suffit de mettre des mots des States, sauf ceux qu’on utilise en français, qu’ceux là faut les mettre en ancien français, et des raccourcis en d’dans, avec des tsé par ci par là et quelques osties bien senties. Pis t’inverse quelques articles.
J’suis in love, rapport que les québécois ils ont plein d’humour pis y sont pas comme nous. Et moi les gens pas comme nous ça m’a toujours plu. Parce que parfois les français j’en ai ras la cap, entre les parisiens un peu frais chiés qu’on tout connu et qui doutent de rien et les autres qui sont rien que des bouseux à vaches ben niaiseux.
Alors quand j’ai eu une journée de marde, du genre que mon char il démarre pas pasque j’ai oublié d’aller gazer, que j’retrouve un gomme collé sur mes souliers neufs, que mon cell fait des trucs weird, que j’me suis chicanée avec mon chum qui m’perce des dents ou que j’fais tout croche dans ma job, bref, quand ma vie elle est trop plate et que j’suis down j’vais faire un tour sur un blogue québecois.
Genre, çui là : Les populaires.
C’est awesome. J’me lis un article jusqu’au boutte.
On y parle de pâte à dents, et de filles qui se font bronzer les boules. De collants qu’on colle dans des cahiers d’écoliers (paye tes allitérations), pis de temps des sucres et d’ours blancs. On y mange un beigne et du beurre de peanut et on boit du gin dans un flasque, ostie. On y voit des patentes fucking malades.
Come on. Le prochain flight, il est à 6pm. Tsé, si j’me hurry, j’peux p’t’être le catcher. J’prendrais pas mon base jusqu’à la fin de semaine.