Magazine Humeur

Marathon mum

Publié le 06 septembre 2013 par Lafeedulac

La rentrée c’est fatiguant pour les enfants. Ok. Mais à leur âge, hein, on récupère vite. Personne ne parle de la rentrée des mamans (ou des papas, mais ici c’est moi qui gère puisque papa est absent cette semaine)(et que même s’il était là c’est moi qui m’en occuperait). Et la rentrée des mamans c’est super crevant. Je te raconte ?

Mardi, c’était donc LE grand jour, LE D day, LA LIBERATION ?! Non, pas encore.

Levée 6h30, réveillée par Mini, trop excitée à l’idée de l’école.

A 8h15, je largue Mini et Attila chez ma mère, pour accompagner l’Intello-à-lunettes au CE1. Quand le portail s’ouvre, je sens sa petite main qui serre la mienne un peu plus fort, il a peur et il a les larmes aux yeux. Moi aussi.  On s’avance dans la cour, et il est rapidement pris en charge par sa maîtresse, je vois qu’elle le prend par les épaules pour le rassurer. Je m’apprête à partir quand je vois d’autres parents massés devant la salle de classe, je rebrousse chemin pour aller faire un dernier coucou à mon bébé grand garçon. Il est au fond de la classe, à côté d’une fille, j’apprendrai plus tard que les places étaient marquées, ce n’est pas lui qui a choisi. Quand il me voit il me sourit et me fait coucou. Je lui envoie un bisou et je repars, rassurée.

Je file chez ma mère chercher Mini et je l’accompagne à l’école, le temps que j’accroche son cartable au porte-manteau, je rencontre des parents que je connais qui viennent de laisser leur petit garçon dans la même classe, on échange quelques mots et Mini est rentrée dans la classe. Je me fraye un passage, elle est assise et dessine…

“Elle a l’air douce” me dit l’ATSEM (pour info deux jours après elle m’a dit “Elle est agitée en classe… et pendant la sieste aussi, elle n’a pas dormi”)

“Tu me laisses, Maman”me balance la chipie.

Alors je repars récupérer Attila chez ma mère cette fois-ci. Elle ne rentre qu’à 13h30, je lui ai promis de faire un gâteau. On va au supermarché acheter quelques bricoles et on rentre faire un gâteau au yaourt au chocolat. Une fois le gâteau au four, elle regarde un dessin animé pendant que je prépare le repas.

A 11h40, on part chercher l’Intello, sourire aux oreilles. Je suis vraiment rassurée, il avait juste un peu le trac.

A 11h55 (oui c’est les horaires), on récupère Mini, toute fière qui n’a pas fait pipi dans la culotte. Qui n’a, en réalité, pas fait pipi tout court. A peine à la maison, je l’envoie au toilettes mais… rien !

Alors on passe à table. L’Intello, gaucher à deux mains droites, renverse son verre d’eau dans son assiette et à côté. Mini va chercher son dessert dans la cuisine et me laisse une jolie flaque en plein milieu… Le temps d’éponger l’eau d’un côté et le pipi de l’autre (pas avec le même chiffon, hein), et on repart déposer l’Intello devant le portail, un bisou et c’est parti.

Puis c’est le moment de déposer Attila, qui pleure et s’agrippe à moi à grands renforts de “Me laisse pas… bouhouhou… pourquoi tu me laisses ?” tout ça pour finir par rentrer dans la classe sans se retourner une fois sa tirade terminée.

ATTENTION ! Là, c’est le moment de tranquillité de la journée ! 2 sont à l’école, la troisième à la sieste. J’en profite pour faire un peu de couture parce que je sais que je vais devoir fournir deux sacs de bibliothèque, un pour chaque fille…

Ensuite on part rechercher les grands. Et, on rentre à la maison pour checker les listes de fournitures, papiers à signer, documents à fournir.

J’avais demandé mes attestations d’assurance, j’ai eu juste à la photocopier. J’avais acheté des stylos, des feutres, des crayons de couleur, des bâtons de colle, des chaussons rythmiques… J’avais marqué leurs affaires.  J’avais le papier transparent pour couvrir les livres.

rentrée

Bien sûr, il a fallait encore des ciseaux, un classeur, un protège-cahier petit format incolore translucide, un PETIT coussin (pour le temps de repos en Moyenne Section)(et petit pour qu’il rentre dans le tiroir). Et une boîte à images, pour les bons points (en CE1).

Alors, le mercredi, laborieusement, j’ai cousu un coussin (à partir d’une couverture que j’avais commencée à tricoter et abandonnée après qu’on m’en ait offert deux pour la naissance d’Attila). Puis, je suis allée acheter les fournitures manquantes avec l’Intello. Et puis on a cherché la fameuse boite à images. Rien n’était assez grand pour mon bonhomme, une dame m’a même demandé si c’était pour les bons points en me disant que s’il voulait une grande boîte, fallait pas brider son ambition… Alors on a choisi ça :

boite

Et avec tous ces bons points, il a intérêt à devenir président de la République. Au moins.


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