TARTUFFERIE. Syrie: quand les "amis de la Syrie" se noient dans le marigot du mensonge

Publié le 07 septembre 2013 par Menye Alain

Diantre. Ainsi donc, la Syrie devait être bombardée dès vendredi dernier, sans qu’il n’y ait un début de commencement de preuves, à part ces « preuves » de Barack Obama dites « secrètes », pour ne pas exposer les indics, disent-ils, et qu’on ne peut révéler au monde. C’est probablement le plus grand enfumage du moment. La plus grosse arnaque jamais essayé de faire passer. Bref, après les armes de destruction massive de Saddam Hussein, le massacre de Tamisaora, en Roumanie, qui n’a jamais existé, c’est au tour de l’attaque à l’arme chimique du président syrien Bachar al-Assad que la CIA tente de nous vendre, avec une violence inouïe, obligeant le monde à croire. Fichtre.

Caramba. Finalement, la pilule ne passe pas et, de voir le nouveau communiqué de la Maison Blanche qui fait croire que 11 pays sur 20 sont favorables aux frappes contre la Syrie, c’est de prendre encore une fois le monde entier pour des demeurés. Le terrorisme intellectuel, des accusations fantaisistes des médias mainstream, qui, dépassés par le journalisme citoyen, accusent tous les journalistes alternatifs, d’être des complotistes.

Le gang des barbares ne se cache plus. Il a en point de mire l’Iran. Hélas, pour arriver à Téhéran, il faut passer par Damas. Alors, les docteurs ès frappes, agrégés ès roulettes et Pinocchio des temps modernes ne savent plus où donner la tête. Damas est un roc. Moscou n’est pas loin et sait que désormais, une petite faiblesse, comme celle de son abstention lors du vote du Conseil de sécurité de l’ONU contre la Libye, serait fatale. On se souvient de ce que, ceux qui crient aujourd’hui en parlant de paralysie de l’ONU, leur trituration de la résolution 1973. De la protection des civils, ils s’arrogeaient le droit d’aller assassiner un chef d’État en fonction.

Leur mensonge est tellement grossier aujourd’hui qu’ils sont eux-mêmes pris au piège de leur turpitude. On ne peut tromper les gens tout le temps. Ils ont eu le prétexte mais, cette fois-ci, les laisser agir en toute impunité c’est accepter que le monde est unipolaire et que certains peuvent tout se permettre, en violant le droit international qu’ils disent pourtant respecter. Mais, cenn’est que quand ça les arrange. Ces faussaires à la petite semaine, pensent tenir le monde en laisse. Leur silence est d’or. Leur parole est d’Evangile. Et les autres comptent pour des prunes ?

Quand on voit cette coalition improbable réclamant la démocratie en Syrie, qui associe le Qatar, les Etats-Unis, la France ou l’Arabie saoudite, pour ne citer que ceux-ci, on se dit qu’on est tombé dans un mauvais film de série B où, l’acteur principal est enturbanné, et ses suppléants, jouent des scènes d’horreur dans le désert, avec en toile de fond un mirage. Comment est-ce possible que des monarchies aussi rétrogrades que l’Arabie saoudite puissent oser parler démocratie ? Quand on voit ça, on se dit que Barack Obama et François Hollande, ne sont que les soubrettes de ces clowns.