Barack Obama
Alors que les Africains ont de plus en plus tendance à quitter cette juridiction pour nègre, le plus connu d’entre eux, Barack Obama, le monstre froid, comme je le disais sur Télésud en 2011, devrait pourtant lui aussi y être traduit. C’est vrai, les Américains n’ont pas ratifié le traité de Rome mais, à La Haye, un chef d’Etat africain, en l’occurrence Laurent Gbagbo, y est emprisonné par la Cour pénale internationale (CPI). Cet emprisonnement s’est fait alors que son pays n’avait même pas ratifié ce traité. Ce doit être le cas de Barack Obama mais, Mme Fatou Bensouda, procureur de la CPI, n’aura pas le courage de le faire alors que tout le lui permet. Barack Obama, François Hollande et tous les pousse-au-crime qui veulent faire sous de faux prétextes la guerre à la Syrie, doivent être traduits devant la CPI, s’il y a une JUSTICE libre et équitable, qui dit le droit.
Entre analyses fausses, postulats et préjugés accompagnant la réflexion des dirigeants occidentaux obnibulés par leur puissance, il y a quelque chose d’immoral. Dimanche, des écoutes de l’armée allemande révélées par le journal Bild am Sonntag ont indiqué que Bachar al-Assad n’avaient vraisemblablement pas approuvé personnellement l’attaque chimique. D’ailleurs, les Américains qui brandissent des preuves invisibles le savent très bien. Bush n’a pas eu le prix Nobel de la paix. Normal. Barack Obama, pire que lui, l’a eu. De quoi tomber en pâmoison et douter des hommes. Définitivement.
Obama se bat, dès aujourd’hui, comme un beau diable, simplement pour aller donner la mort. C’est fou. Or, il est au courant de tout et veut mettre l’accent sur l’Iran et son nucléaire pour justifier l’injustifiable. Mais que vient faire le peuple syrien dans cette logique anti-Iran ? Or, il se peut que de hauts gradés de l’armée syrienne «réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas mais, ces demandes ont été toujours refusées, et l’attaque du 21 août n’a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad», écrit le Bild am Sonntag."…Encore faut-il qu’elle ait existé, cette attaque préfabriquée.
Mon ami Alain Benajam a commis un article prouvant que ces dirigeants sont de vrais délinquants. Voici un extrait:
Le Statut de Rome définit les règles de fonctionnement élémentaire de la Cour pénale internationale (CPI). Il a été adopté le 17 juillet 1998, à Rome en Italie.
L’article 8 bis du Statut de Rome , ajouté en 2010, se lit comme suit : « Aux fins du présent Statut, le « crime d’agression » signifie la planification, la préparation, le lancement ou l’exécution par une personne effectivement en mesure d’exercer un contrôle ou de diriger l’action politique ou militaire d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation manifeste de la Charte des Nations Unies. » Sont inclus à l’article 8 bis (2) ( b ) et dans la liste suivante les actes constituant une « agression »: « le bombardement par les forces armées d’un État contre le territoire d’un autre État ou l’ emploi de toutes armes par un État contre le territoire d’un autre État ».
En l’absence d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU autorisant « l’action militaire » contre la Syrie, ces dispositions correspondent en tous points à l’agression en cours de planification par les présidents Obama et Hollande. Si les USA se sont bien gardés de ratifier la CPI, tout en essayant de l’instrumenter, la France a bien signé le traité créant cette Cour Pénale Internationale.
Les fausses preuves fabriquées sur commande de l’état par la DGSE pour tenter de justifier une guerre aux yeux du peuple français sont déjà passibles de la CPI
Et nous, peuple lobotomisé, on va laisser cette propagande mensongère et mortifère sans rien faire ? S’il faut toujours accuser les partisans et profiteurs de la guerre qui sont les néolibéraux, le complexe militaro-industriel et les hommes politiques qui rêvent de se reconvertir dans leurs succursales une fois leur mandat achevé, nous ne sommes pas sortis de l’auberge…