Le jeune Lukas participe à une expérience scientifique révolutionnaire. Le cerveau décoré d’électrodes, il tente de pénétrer l’esprit d’Aurora, une jeune femme plongée dans le coma à la suite d’un accident de voiture. Si au départ il ne perçoit que des flashs, au fur et à mesures des séances il parvient à entrer en contact avec elle. C'est le début d'une relation quai fusionnelle. Troublé, Lukas préfère ne rien dire à l'équipe de chercheur qui l'entoure.
Et si on se faisait un film de SF Lituanien ? Vanishing Waves, réalisé par Kristina Buozyte en 2012, a remporté toute une tripoté de prix cette année. Ce qui n'est pas surprenant car c’est un film envoutant qui ne laisse pas indifférent. Pourtant l’idée de bases et l’esthétique du long métrage pouvait faire craindre à un pot pourris de tout ce qui a déjà été fait dans le genre. De plus, l’utilisation débridé des scènes de sexe (et du physique plutôt agréable de son actrice principale) pouvait faire craindre à un trip érotico mystique comme l’aime tant notre chère critique nationale.
Or contre toute attente Vanishing Waves parvient à être suffisamment viscéral pour nous envouter et à provoquer chez son spectateur de réelles émotions. Surtout dans la relation entre Lukas et Aurora et de son caractère tragique, bien aidé en cela par la superbe musique du Suédois Peter Von Poehl. (Dont au passage je conseille vivement les albums)
Bref Vanishing Waves est une très agréable surprise. Un beau film dérangeant et fascinant qui prouve que la science Fiction peut se concevoir en dehors des circuits Hollywoodiens classiques.
Vanishing Waves Bande-annonce par toutlecine