Assad et Poutine
Les pousse-au-crime sont KO ! Alors que les Russes ont pris le pauvre John Kerry au mot, nous saurons dans la journée ce que Barack Obama pense de la solution russe qui est entrain de faire l’unanimité. Oui, il faut être fou pour ne pas suivre les Russes. D’ailleurs, c’est l’un des seuls pays, depuis 2 ans voire le début du conflit, qui a toujours prôné la paix, en invitant notamment, les deux parties en conflit de discuter, de s’asseoir autour d’une table, en vain. La France, les Etats-Unis et les pays du Golfe refusaient. C’est un détail qu’il faut toujours répéter. Aujourd’hui, les choses changent. Tout le monde semble trouver la raison.
Les Russes sont vraiment les champions du jeu d’échecs. Prenant John Kerry au mot, qui a déclaré que si Bachar al-Assad remettait ses armes chimiques sous contrôle international, il n’y aurait pas de frappes, ces derniers l’ont piégé.
Syrie : Damas a dit OUI.
Etats-Unis: Barack Obama trouve que la proposition de Moscou est une "avancée" à prendre au "sérieux".
Vatican: Le pape François remercie Dieu, qui aurait entendu ses prières. Attendons.
New-York (ONU): Ban ki-moon : “J’envisage de demander au Conseil de sécurité d’exiger le transfert immédiat des armes et des stocks chimiques dans des lieux à l’intérieur de la Syrie où ils puissent être stockés et détruits en toute sécurité.”
Allemagne: La chancelière allemande Angela Merkel a jugé «intéressante» la proposition russe de placer l’arsenal chimique syrien sous contrôle international et a réitéré son opposition catégorique à une intervention militaire. «Aujourd’hui il y a eu une proposition intéressante avec la Russie qui a appelé pour la première fois la Syrie à mettre son arsenal chimique sous contrôle international»
Angleterre: Le Premier ministre britannique David Cameron a jugé «particulièrement bienvenu» l’appel adressé par la Russie à la Syrie de placer sous contrôle international son arsenal chimique, estimant qu’une telle démarche de Damas serait «un grand pas en avant».
Qatar: «Nous appelons à des frappes et nous avertissons la communauté internationale que le régime dit des mensonges, et que le menteur Poutine est son professeur», a déclaré le chef de l’Armée syrienne libre, Selim Idriss, dans un entretien à Al-Jazeera. Le Qatar est visiblement mal.
Arabie saoudite : silence radio…
Paris: En bon dernier de la classe, est d’accord avec le principe mais veut des garantis et réclame trois conditions. Amusant, Paris demande qu’il y ait une résolution onusienne contraignante, que la CPI soit saisie et tout le bla bla. Très drôle de patauger dans sa propre bouse en faisant son cocorico inaudible.
Pour la route, rions un peu avec Pierre Piccinin.