Geneviève Asse au Centre Pompidou
Après une pause estivale d'une longueur inhabituelle pour ce blog, je suis de retour. Et je vais commencer par vous parler d'une peintre contemporaine, Geneviève Asse. Cet été, je devais passer par Paris et en consultant le programme des expos j'ai eu le bonheur de voir que le centre Pompidou exposait Geneviève Asse (en dépit d'une publicité très réduite). J'ai découvert son existence il y a un certain nombre d'année dans un numéro du magazine Côté Ouest qui parlait déjà de ses carnets et du "Bleu Asse". Puis j'ai de temps en temps pu admirer quelques-uns de ses grands formats dans l'exposition "Elles@centrepompidou" en 2010 ou au musée Cantini à Marseille.
C'est une peinture qui peut sembler déroutante, car à priori il ne s'y passe pas grand-chose... juste de grandes étendues d'un bleu mélancolique.... atmosphérique. Et c'est une question d'atmosphère, de perception sensible, de sensation.... faussement simple. Car soudain le regard glisse, dérape sur une frontière que l'on croyait présente, là, et qui se dérobe.... L’œil peut aussi choisir la contemplation et s'enfoncer, s'immerger dans la profondeur de la couleur indéfiniment, le temps un temps suspendu. Il en ressort un sentiment de calme, d'épure, je n'ose dire de pureté. Je suis sensible à cette recherche de l'immatérialité au travers de moyens matériels basiques. L'image montre une partie des onze peintures dont Geneviève Asse a fait don au Centre Pompidou.
L'exposition présente aussi une série de petits formats, et des carnets qui vous vous en doutez si vous suivez mon second blog, m'ont particulièrement intéressée.
Carnets de Geneviève Asse
Petits formats de Geneviève Asse
J'ai vu que le musée de La Cohue à Vannes, lui consacrait une exposition du 26 janvier au 31 décembre 2013. Je vous en parlerai probablement avant la fin de l'année.