Barack Obama ce matin à la Maison Blanche
Certains clowns va-t-en-guerre doivent certainement rager en ce moment. La défaite est énorme. Un pousse-au-crime écrivait une touaille lue par ses amis uniquement et intitulée pince-sans-rire: "La guerre sans l’aimer". Barack Obama a affirmé mardi, depuis la Maison Blanche, qu’il souhaitait donner une chance à la diplomatie en Syrie. Damas a de son côté assuré être prêt à renoncer à son arsenal chimique. Enfin, Barack Obama demande au Congrès de suspendre son vote. Les choses sont donc claires.
Quand Barack Obama dit qu’il maintient la pression, c’est un discours de principe et de circonstance pour ceux qui savent lire entre les lignes. Une analyse de son discours, assez didactique et loin d’être pédagogique, fait la part belle au plan russe, sans vraiment reconnaître une défaite. mais, en filigrane, on sent qu’il est désarmé. Normal, il faut sauver la face au lieu de s’engager comme le bateau ivre France, qui aujourd’hui pleure. François Hollande n’a pas dormi de la nuit, attendant le discours du président américain (3h heure française). Après le désaveu de Barack Obama, il a aussitôt convoqué un conseil de défense restreint ce matin à l’Elysée, dès 8h. Attention au surmenage !
Quand Obama affirme, parlant du plan russe: "Cette initiative peut permettre de mettre un terme à la menace des armes chimiques sans recourir à la force, en particulier parce que la Russie est l’un des plus puissants alliés d’Assad", il faut enfin que la France revienne dans de bons sentiments au lieu de s’enfoncer de plus belle. La voie diplomatique est donc privilégiée, mettant encore une fois en force la position russe. Pour rappel, c’est ce que le pays de Vladimir Poutine demande depuis plus de deux ans. Excusez du peu. Les ânes vont enfin comprendre que la guerre ne sert à rien ?
Alors que le président Obama a pris ses distances pour une frappe militaire en Syrie, la position bélliciste française est intenable. Ceci ne peut plus durer. Prendre ses rêves pour des réalités alors qu’en réalité on n’a pas les moyens de sa politique, c’est de l’amateurisme. Après des déclarations enflammées, des ultimatums ridicules, des promesses non-tenues et des propositions belliqueuses sur la crise en syrienne, il est maintenant temps de passer à la real politik et de faire disparaître dans l’air, comme le gaz, ses projets machiavéliques au nom des intérêts autres que ceux de la France.
Le président américain, lui, va garder la possibilité de la force sur la table mais, personne n’y croit. La proposition russe est une bouée de sauvetage, sa chance qu’il a su saisir et, ce que la France n’a pas été capable de comprendre. Sur l’attaque chimique, argument moral impérieux, il a condamné en accusant -encore ppur le princpe-, le Gouvernement syrien sans aucune preuve. Cette victoire russe prouve au moins une chose: les Etats-Unis et leurs alliés n’avaient pas la moindre preuve sur les accusations contre la Syrie. Si c’était vrai, ils allaient placarder sur le visage du monde entier, ces dernière. La France a joué, elle a perdu lamentablement…Pour les spécialistes, le démentèlement des armes chimiques syriennes, peut prendre des années. Alors demander que la Syrie le face tout de suite, c’est vraiment se prendre pour Dieu. Pauvre France !