[NOUS VAUT LA FORCE COURANT LE VENT]
Nous vaut la force courant le vent.
Trois coups font l’entrée :
rideau, salle comble et peur assise.
Semonce à cou prévaut, tu serres un cri. L’oiseau
son nid chassé (coucou). Éviction du silence.
Souffleur à texte : mélopée des branches, l’hiver.
Saison sortie des flots. Le temps caracole, qui arrive ?
Tu es vainqueur, marée haute : les mots. Fil à texte
rouge plissé d’étoiles à brins.
Isabelle Lévesque, Va-tout, Éditions des Vanneaux, 2013, page 11.
ISABELLE LÉVESQUE
Source
■ Isabelle Lévesque
sur Terres de femmes▼
→ C’est tout c’est blanc
→ Ossature du silence (note de lecture d’AP)
→ [Peine singulière] (poème extrait d’Un peu de ciel ou de matin)
→ Va-tout (lecture de Jean-Louis Giovannoni)
→ (dans l’anthologie poétique Terres de femmes) Territoire
■ Voir aussi ▼
→ (sur La Pierre et le Sel) Isabelle Lévesque, de la terre à la lumière, par Pierre Kobel
→ le site de la revue Diérèse et des éditions Les Deux-Siciles
■ Notes de lecture d’Isabelle Lévesque
sur Terres de femmes ▼
→ Edith Azam, Décembre m’a ciguë
→ Jean-Louis Giovannoni, Issue de retour
→ Hervé Planquois, Ô futur
→ Pauline Von Aesch, Nu compris
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