« Chez les papous, il y a des papous à poux et des papous pas à poux. Mais chez les papous, il y a des papous papas et des papous pas papas. »
Variable à l’infini : des papas papous à poux et des papas pas papous à poux pas papas ou des papas papous pas à poux papas… Je ne m’en lasse pas, vos enfants adoreront, on peut tenir des heures dans les embouteillages.
Je vous recommande vivement de lire et de relire Franquin avec mon idole, Gaston Lagaffe. Tellement poétique, lunaire, sensible et si drôle.
Bon, curieusement, cette bande dessinée ci-dessous remonte à la surface de ma mémoire aux alentours de la première semaine de septembre ; quoi que, je ne passe pas une année entière sans relire une partie de ma collection de Gaston.
Alors, pourquoi cette BD en particulier ? Très simplement, dès hier, j’ai vu la Maîtresse de Maternelle brandir une pancarte à l’attention des parents : « Les poux sont de retour. »
Je me suis retenu de demander si c’étaient des poux papas ou des poux pas papas car cela me semblait délicat d’aborder ce sujet avec cette personne que je ne connais que depuis la rentrée.
D’une régularité prodigieuse, ils sont là, les poux, prêts à escalader les cheveux de ma fillette de 4 ans et demi, qui devinez quoi ?, tombent jusqu’à la chute de ses reins, et dont je me délecte quotidiennement de faire des tresses, des vanilles, des queues de cheval hautes…
Ils sont de retour, mais où étaient-ils depuis un an ? Chez les papous ? Lesquels ? Les papous papas ou les papous pas papas… ?