ENFUMAGE. Syrie: le désarroi et les mensonges de François Hollande ce soir sur TF1

Publié le 15 septembre 2013 par Menye Alain

Invité ce soir au 20 heures de TF1, François Hollande a été égal à lui-même. Le mensonge chevillée au corps, l’homme était perdu dans son combat contre la Syrie. En refusant de parler de la France "maîtresse" des Etats-Unis comme une personne a déclaré cet après-midi à Marseille, il a parlé de la France comme pays souverain et indépendant. Mais, dans le même temps, il dénie à la Syrie d’être un pays souverain, puisqu’il pense désigner une autre personne à la tête de la Syrie. Au nom de quel principe démocratique ? 

Pendant cette daube, j’ai posté des tweetes, pour me moquer un peu de ses mensonges. Franchement, parler pour ne rien dire et croire que la France, absente de Genève est encore dans un rôle de décideur, c’est se moquer de soi et se mentir à soi-même. La France ne compte que pour des prunes sur le dossier syrien. Hollande a mis la charrue avant les boeufs…

#TF1 #Hollande en plein désarroi joue les chefs néanmoins. #Syrie…

— Allain Jules (@AllainJules) September 15, 2013

#Hollande desavoue ceux qu’il arme en #Syrie. Quelle tristesse !

— Allain Jules (@AllainJules) September 15, 2013

Petit track back:

"La Syrie, c’est la tragédie la plus grave depuis le XXIe siècle. La première question que j’ai eu à régler, c’est qu’une réaction était nécessaire. Nous avons donc menacé. Bachar el-Assad niait encore il y a quelques jours qu’il détenait des armes chimiques. La pression a été suffisamment forte pour qu’un accord soit trouvé."

De notoriété publique, tout le monde sait qu’Israël a l’arme atomique. La Syrie n’a jamais fait de mystère de ses armes chimiques. Mentir ainsi est ridicule. Souvenez-vous, Bachar al-Assad avait dit, au plus fort de la guerre en 2012, qu’il n’utilisera ses armes chimiques que si son pays est envahi. Hélas, Claire Chazal n’a pas voulu mettre en difficulté le président ou alors ne le savait-elle pas ?

Favorable au départ du président syrien Bachar al-Assad, le président français ne veut pas que des "massacreurs" soient installés à sa place. Que c’est drôle. Il semble donc ignorer que ceux qui combattent  Bachar el-Assad sont armés par ses soins et qu’il n’y a aucun démocrate en face. Il a ppussé le tpupe en déclarant qu’ "Il faut des démocrates". Ah, bon ? Les "qui" donc, ceux qu’il choisira ? Pitoyable.

Mais, le bouquet a été atteint quand, honteux et confus, l’homme qui voulait aller à la guerre, a humilier la France en reconnaissant qu’elle ne peut aller seule faire la guerre en Syrie. Après avoir montré ses muscles, il s’aplatit mais fait croire qu’il joue un rôle prépondérant:

"L’accord trouvé entre Russes et Américains est une étape importante, pas un point d’arrivée".

"Demain je vais recevoir John Kerry et le sécrétaire aux affaires étrangères britanniques et nous allons ensemble mettre en forme la résolution de l’ONU".

Et puis quoi encore ? Bla bla ! Ecoutez.