Quel avenir pour notre espèce dans cette société ?

Publié le 16 septembre 2013 par Philippejandrok

L’espèce humaine est vouée à un grand avenir, elle est destinée à grandir et à s’élever sur l’échelle de l’évolution, mais elle ne peut y parvenir seule, elle a besoin d’un coup de pouce car, comme un enfant, elle est incapable de se débrouiller de façon indépendante dans les premiers mois de son existence.

Ainsi, dans la nature, le chaton gagne son indépendance très rapidement, il a les armes pour lutter et se défendre, mais l’enfant des hommes est complètement perdu et voué à la mort certaine sans l’aide d’un adulte ou d’un plus grand que lui.

C’est pourquoi nous sommes la seule espèce du vivant qui ait inévitablement besoin d’aide pour s’élever et grandir.

Le monde moderne apprend justement à ne pas grandir, comme si une partie de cette humanité s’opposait formellement au progrès, afin de conserver un ascendant sur une autre.

La Technologie et l’économie sont des facteurs purement humains et fondamentaux qui visent justement à réduire la presque totalité de l’espèce humaine au rôle d’esclave, soumise au pouvoir de l’argent et du chantage des multinationales qui écrasent les peuples sous une volonté perverse et diabolique.

Mais notre réalité ne doit pas nécessairement suivre ce chemin, nous avons le pouvoir de la refuser pour nous ouvrir à une autre.

De plus en plus d’êtres humains refusent cette fatalité, en fuyant la société, en vivant en dehors d’une société qui ne leur correspond plus, à raison, car vivre libre est bien le seul sentiment intérieur que l’on ne pourra jamais retirer aux humains.

Si l’on jette un regard sur notre mode de vie, nous sommes non seulement prisonniers de nos vies, mais emprisonnés dans un système pervers qui nous pousse à vivre comme « On » nous l’impose.

Pour se déplacer nous avons besoin d’un véhicule, celui-ci est propulsé par un carburant taxée, nous empruntons des routes, taxées, nous sommes dépendant d’une monnaie, nous achetons des fruits, des légumes, de la viande, du pain, tous ces produits sont eux-mêmes taxés, nous souhaitons voir dans la nuit, la lumière, l’électricité, taxée, nous souhaitons boire de l’eau du robinet, taxée, quoique nous fassions, que nous consommions, tout est taxé, taxé, taxé… bientôt, les taxes dépasseront même l’utilisation de l’énergie nécessaire au minimum vital. A quand le litre d’essence à 40 euros, ça viendra, si nous n’agissons pas pour reprendre notre destin en main. Notre société en échange de services de plus en plus inexistants, taxe à tout va sans pour autant offrir au citoyen la promesse d’entretien et de soutien, ce qui plonge ce même citoyen dans le désespoir et la colère. Que l’on paye ses impôts ou pas, on attendra des heures dans le couloir d’un hôpital publique pour se faire soigner, mais si l’on appartient à la classe de ceux qui dirigent, on sera traité immédiatement, c’est à la fois intolérable et inadmissible, car les promesses de l’Etat ne sont pas respectées. L’état qui nous vole notre liberté en prétendant la préserver, il y a là encore une sombre perversité organisée par des esprits véritablement malfaisants et incapable de penser en terme d’unité. Au contraire des fourmis qui fonctionnent depuis l’éveil de la vie sur la terre d’une manière construite et structurée, notre indépendance déstructure notre pensée au point de nous perdre nous-mêmes.

Pourtant, ceux qui décident de gagner leur indépendance, s’affranchissent des chaines qui leur sont imposées, soudées aux poignets, ils vivent dans des cabanes, dans la forêt, sans eau courante, profitant d’une source pour boire et se laver, utilisent une éolienne ou des panneaux solaires pour s’alimenter en électricité, font la lessive à la main, font sécher le linge au grand air, se chauffent au bois, ramassé ici et là, ils parviennent à vivre décemment sans être nécessairement prisonnier d’une société consumériste qui nous empoisonne, qui nous vole, notre vie, notre santé.

Nos dirigeants parlent en référence du modèle Allemand qui n’en n’est pas un, qui a des failles, les retraités allemands doivent faire des petits boulots pour survivre, des quinquagénaires doivent accepter un travail payé un euro de l’heure, en Italie le RMI a été supprimé, et pourtant, il n’y a toujours pas de travail, pour combler ce manque à gagner, l’état conjointement propriétaire des sources énergétiques avec des entreprises privées, augmentent  régulièrement les taxes sans tenir compte des difficultés sans cesse accrues des citoyens, ceux qui payent sont les bienvenus, les autres… et bien, tant pis pour les autres.

Nous ne devons pas accepter cette situation, car nous sommes tous ces supposés autres, aujourd’hui, demain, dans une semaine ou dans un mois, dans un an, peut-être d’avantage, il faut peu de chose pour sombrer dans la misère dans la société dans laquelle nous vivons, on le voit déjà aux USA où des familles ruinées vivent sur la route, dans leur voiture, cherchant des endroits pour s’installer, pour trouver un emploi, précaire ou fixe, qu’importe, on fait d’eux des mendiants qui se transforment en loup capable du pire comme du meilleur, fuyant leur humanité pour devenir les jouets d’une société consumériste destructrice de l’âme humaine ; Où sont les leaders religieux, où est ce bon dieu sensé aider les êtres souffrants ? On ne les voit pas, car ils sont devenus les marchands du temple et ne s’occupent que de la paroisse qui leur rapporte le plus de financement, une famille abandonnée, dix familles, cent familles, des milliers, non, ils ne peuvent rien pour eux, laissons le seigneur s’en occuper, en sachant pertinemment que personne ne leur viendra en aide.

La société fabrique des modèles qui doivent correspondre à des fonctions, mais c’est totalement contre nature, les êtres humains se reconnaissent de moins en moins dans ces modèles et ceux qui comblent les vides sont déshumanisés, incapables de faire progresser l’humain. Les sociétés de recrutement inventent des « pattern », des guides, des recettes pour trouver le bon candidat, mais un candidat est unique, et un test universel est rarement compatible avec l’unicité d’un être humain. Le test est basé sur la logique, mais deux êtres issus de cultures différentes n’ont pas la même logique, et ne peuvent en aucun cas répondre favorablement au test qui leur est imposé, c’est la volonté forcée de faire entrer dans un moule à gaufres un être humain qui n’en est pas capable.

Or, nous devons apprendre à nous défendre contre un monde qui se dessine en défaveur de l’humanité mais pour une élite indigne et peu honorable qui mène un combat malhonnête où l’enrichissement et le contrôle des populations est l’unique ambition, alors que l’espèce humaine est bien autre chose que ce que nos dirigeants veulent nous faire croire qu’elle est, en nous imposant un modèle imbécile et contre nature. Nous valons bien plus qu’une situation, qu’un titre, qu’une fonction, nous pourrions vivre dans de bien meilleures conditions, et tous, nous pourrions supprimer cet étalage de misère sociale qui fait de notre jeunesse des délinquants malgré eux, suivant un modèle qu’ils ne peuvent éviter s’ils souhaitent s’intégrer dans la société qui les chasse.

A Naples, les enfants fuient l’école pour travailler et donner de l’argent à leurs parents, ce nouvel esclavage est insupportable, car ce sont justement ces enfants qui sont l’avenir de l’humanité, mais comment peuvent-ils être cet espoir en devenant des esclaves dès l’âge de dix ans ? C’est un drame humain, pire, c’est une perte pour l’humanité, car sans culture, sans éducation que faisons nous de ces enfants ?

Si cela se produit en Italie qui est à deux pas, quand cela se produira-t-il en France ?

Nous ne pourrons jamais nous élever et grandir si les adultes font travailler les enfants à leur place pour qu’ils puissent boire, fumer, manger… Mais ces enfants savent que même en faisant des études, il n’y aura pas de place pour eux dans la société des gens qui travaillent.

La Sicile, par exemple, est la région d’Italie qui comporte le plus de diplômés, sans travail, ils vivent chez eux, toute cette connaissance perdue, réduite à l’état de poussière, quelle perte....

En Albanie où le chômage est aussi brutal qu’ailleurs, une région cultive la marihuana, et devient le plus grand producteur d’Europe et les villageois ne permettent pas à l’Etat d’intervenir, c’est une économie parallèle florissante, illégale et florissante. Ces produits se retrouvent dans les poches de nos enfants, annihilant leur volonté, faisant d’eux des être faibles, amorphes, incapables de se révolter contre les injustices sociales, politiques, ils sont perdus, manipulables, la seule chose qui les intéresse, c’est d’avoir la possibilité de fumer pour se sentir bien, se sentir bien au point d’en oublier qui ils sont ?

En France, la possession et la culture de cannabis sont illégales, et pourtant, tout le monde fume, dans les lieux publics, dans les écoles, partout et rien ni personne ne peut endiguer ce fléau, même si c’est interdit par la loi. Deux jeunes sur trois sont des fumeurs dès l’âge de 14 ans, est-ce cet avenir que nous souhaitons pour nos enfants ?

Ils se droguent car ils n’ont plus d’espoir, le modèle des adultes est tellement décevant, ils en veulent pas leur ressembler, pour cela pas de risque, mais qui prendra la suite, car il faudra bien qu’ils grandissent, mais habitués à ne pas avoir de volonté comment pourront-ils apprendre à gérer, à diriger une nation ? Quel est le véritable avenir de cette humanité ?

Nous vivons une époque fomidiable…