Chaque année a lieu le concours James Dyson Award qui permet à des étudiants d’écoles de design et d’ingénierie de présenter leurs projets. Ces étudiants ou groupes d’étudiants concourent pour un prix national, chaque lauréat national concourt pour un prix international.
Le projet qui a remporté le prix national 2013 tombe à pic, puisqu’il paraît que j’ai la coqueluche. Résultat des courses, je suis enfermée, malade, je tousse tout le temps, je dors, et surtout je dois porter un masque si jamais j’ai à rencontrer des gens. Je vous laisse donc imaginer l’allure que je peux avoir avec un masque en papier vert fluo.
Le projet Inhale consiste à repenser le masque médical pour permettre aux gens qui le porte de garder une allure rassurante. Cela part de l’idée que le masque a un côté déshumanisant à la manière des becs portés par les médecins du Moyen-Âge lorsque la peste faisait ravage.
Alors pour éviter ça :
Costume de médecin pour se protéger de la peste, 1661, éditeur Copenhague : H. Gödian, BIU Santé Paris Descartes
Vincent Bihler et Victor Cheung de l’Université Technologique de Compiègne proposent ça :
Outre le fait que ce médecin soit plutôt jolie, il est certain que cela ne rend pas tout à fait pareil.
Le visage reste visible dans sa totalité, le patient peut ainsi voir les lèvres bouger lorsqu’on lui parle. L’idée de se masque se base alors sur la communication qui doit être facilitée entre le personnel médical, les patients inquiets et leur entourage.
L’usage peut alors être détourné à ma manière pour ne pas contaminer le reste de mon entourage avec ma coqueluche, ou pour se protéger de la pollution. Oui, les personnes sur l’illustrations qui suivent sont asiatiques.
En revanche, ce projet n’est pas purement esthétique. Les fonctions de filtre à air du masque sont conservées et même optimisées.
Bravo à Vincent Bihler et Victor Cheung pour ce projet, et bonne chance pour le concours international !