Aux portes douces de l’ombre,
Les éclats perles de Blanc,
Jouent l’air des rides du temps.
Aux claires saignées ravinées,
Au creux des cous étirés,
Les éclairs vermeils éclatants,
Froissent les corps palpitants.
Dans la chair pleine et talée,
Aux ventres des muscles effilés,
Les poussières d’ocres anciennes,
Adoucissent la terre de Sienne,
En écho des âmes fatiguées,
En parfums des anciens étés,
Une étincelle surgit de la nuit,
Enflamme la mémoire de vie.
par Stéphanie Le Béchec