Sergueï Riabkov & Bachar al-Assad / crédits photo/SANA
La Syrie est victime d’un complot sans précédent. Il ne fait plus de doute que, pour le démentèlement des ses armes chimiques, c’est une victoire de l’Empire qui a brandi la menace d’un bombardement après la "provocation" de ses poulains le 21 août dernier dans la Ghouta, près de Damas. Alors qu’il était incapable la moindre preuve de ce qu’il avançait, il faut avouer que l’affaiblissement de Damas qui perdra sa dissuasion d’une attaque terrestre l’expose à une offensive probable.
Alors que les preuves étatsuniennes sont secrètes -véritable enfumage-, les Russes, eux, ont remis à l’ONU des preuves factuelles de l’attaque chimique attribuée aux soi disant rebelles mais de vrais terroristes égorgeurs et cannibales. Aujourd’hui, la Syrie a remis des matériaux à la Russie qui visent à montrer que l’attaque aux armes chimiques le mois dernier a été menée par des rebelles. C’est lors de la visite sur place du vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov que ces autres preuves ont été fournies.
Le responsable russe a également dit sur Russia Today que la Russie a soumis au Conseil de sécurité des preuves abondantes et crédibles à l’ONU qui suggèrent bien que le gouvernement syrien n’est pas responsable de l’attaque chimique du 21 août 2013 dans la Ghouta. La vraie question est de savoir pourquoi l’ONU ne rend pas publique ce rapport comme il l’a fait pour celui de ses enquêteurs qui doivent revenir bientôt en Syrie ? Pas besoin d’avoir fait Sciences Po’ pour comprendre.
L’Occident n’agit que par le bruit et la fureur. Voici un dossier où, incapable de fournir même un commencement de preuve, joue sur la menace et le mensonge en affirmant par des salmigondis ce que personne ne voit. Il prend finalement le monde entier pour des démeurés. Quand on a des preuves indiscutables, pas besoin de se cacher derrière des voltiges mensongères et mortifères pour faire valoir la vérité.
Al-Assad avec la délégation américaine/ crédits photo/SANA
Ce mercredi également, le président syrien Bachar al-Assad a reçu une délégation américaine d’anciens membres du Congrès et de militants anti-guerre, dont l’ancien procureur général américain Ramsey Clark qui est effaré par le mensonge américain. En les recevant, le président Assad n’a pas mâché ses mots en s’adressant à eux en ces termes:
"Les politiques adoptées par l’administration américaine, qui sont fondées sur les guerres et qui interviennent dans les affaires des pays afin d’imposer leur hégémonie ne servent pas les intérêts du peuple américain et contredisent même leurs valeurs"
Ailleurs dans le pays, des forces kurdes, les combattants des Comités de protection du peuple kurde (YPG) ont pris un village situé au nord-est d’Alouk près de Ras al-Aïn, ville frontalière de la Turquie, après quatre jours de combats avec des groupes extrémistes, y compris le Front Nusra lié à al-Qaida. Les Kurdes ont perdu 4 hommes tandis que 17 djihadistes ont été tués pendant ces violents combats.