Les pieds en sang, la carte mémoire blindée après notre visite de la domkirke, le temps a commencé à se faire lourd. Une pause bien méritée m’a permise de déguster un authentique hot dog danois dont je ne peux m’empêcher de vous partager la photo visible ici.
Vu la température qu’ils faisaient, je me suis demandée si nous n’allions pas prendre un grosse rafale de tempête orageuse sur le crâne. Mais c’était du bluff, car il a juste fait très lourd toute la journée ce qui nous a permises de visiter en toute tranquilité le musée des bateaux vikings. Ce dernier est accessible après une vingtaine de minutes de marche depuis le centre-ville de Roskilde. C’est l’occasion de longer quelques hôtels particuliers et un parc où tous les éléments semblent vouloir nous rappeler que nous sommes en scandinavie. Éléments sphériques, runes, dragons… je suis bien loin de la reproduction de la Diane de Versailles aperçue à Copenhague.
Il s’agit d’un musée fait en plusieurs partie. Construit sur le site où on a découvert quelques épaves de drakkars, il est à la fois consacré à la conservation de ces épaves, à la recherche sur la culture vikings, et à la transmission de cette culture médiévale scandinave aux visiteurs.
Ainsi, une partie ateliers permet de voir la fabrication des cordes, la taille du bois ou encore le tissage des vêtements vikings. Malheureusement cette partie n’était pas ouverte lors de notre visite, peut-être étions nous un peu trop hors-saison (mai 2013).
Le port de Roskilde est ainsi squatté par de multiples reproductions de bateaux vikings réalisés avec des matériaux locaux et des outils d’époque. Roskilde, c’est en quelque sorte le Provins danois.
La partie musée est quant à elle consacrée à la vie viking et à l’histoire maritime du Danemark. Quelques reproductions de vêtements d’époque sont disponibles pour essayage… bien-sûr, j’ai essayé.
Et ce n’est pas bien confortable. Ce sont des vêtements très lourds et très durs. En revanche, qu’est-ce que ça tient chaud. :D
Enfin les épaves des drakkars retrouvés dans la baie sont exposés dans un grand hall. Un film explique alors que je procédé ayant permis de sécher les planches sans les dessécher et sans les faire moisir a pris 7 années.
7 ans pour sécher un bout de bois !
Encore une fois en terme de présentation au public, c’est un très beau travail qu’ont fait là les Danois en exposant les planches des épaves tout en permettant d’avoir une vision de ce que devrait être le navire grâce à une armature de métal.