Magazine Journal intime

Avoir un associé... ou pas

Publié le 19 septembre 2013 par Mlle A

Au début....

 Quand je me suis lancée dans l'aventure entrepreneuriale, on devait être deux. Avec des profils assez complémentaires (moi plus axée Web et elle Administratif et organisationnel).

L'idée de base était de créer une boutique/café avec des articles de créateurs.

2013 5775

Mais on a vite déchanté face à la concurrence parisienne, et surtout les prix des loyers. A la chambre du commerce, on nous a gentimment expliqué que pour trouver un local à Paris, il nous faudrait minimum 6 mois voire 1 an, et que même dans une rue commercante, parfois les magasins du trottoir de gauche cartonnaient et ceux du trottoir de droite ne faisaient pas de chiffre. La loterie. Ça nous avait refroidies.

On s'est dit que peut-être pour commencer on pouvait se lancer sur le net. Mais comment transposer notre concept on-line ? Côté petits créateurs, Etsy, Dawanda, AlittleMarket sont déjà sur le créneau et le font parfaitement bien. Sans parler du côté café... Le projet est mort presque dans l'oeuf. Mais pas mon envie d'entreprendre. Alors j'ai cogité. Seule.

Seconde idée

J'ai trouvé un nouveau projet à porter. Un site de coffrets cadeaux. Intégré le  Founder Institute, et développé peu à peu l'idée.

http://cdn.morguefile.com/imageData/public/files/a/alvimann/preview/fldr_2010_05_25/file7801274814910.jpg

En faisant passer des interviews pour mon étude de marché, j'ai recroisé le chemin d'une ancienne collègue. Mon projet l'a intéressée. Enfin plutôt mon energie à le developper. Elle m'a proposé une association. A ce moment-là, un peu terrassée par la charge de travail de l'incubateur, et en plein hiver, mon moral était un peu bas, j'ai ressenti ça comme une bouffée d'oxygène. D'autant qu'elle venait du E-commerce. Avec Charlotte, on a bien avancé sur le concept. Mais le souci, c'est qu'on avançait pas au même rythme (elle travaillait encore, moi non...) et j'étais un peu frustrée de la vitesse de développement. Je m'étais fixée une deadline (septembre 2013), pour sortir le projet ou tout au moins savoir exactement à ce moment-là ce que je voulais faire. Elle n'avait pas cette pression. C'était un peu compliqué. En parallèle, j'ai compris grâce à ma formation que mon concept avait peu de chance d'être viable. Second coup dur. On a brainstormé avec Charlotte, on s'est demandé ce qui nous faisait vibrer et qu'on aimerait vraiment faire. Et on a eu cette troisième idée...

Le vrai projet

Une variante au final de la seconde. Out le coffret cadeau, bonjour le kit de loisirs créatifs.

http://cdn.morguefile.com/imageData/public/files/a/alvimann/preview/fldr_2010_02_13/file6941266100445.jpg

Je suis repartie sur une nouvelle étude de marché, bizarrement plus motivée que jamais. C'est à peu près a ce moment-là que la sentence est tombée : Charlotte avait des soucis au travail et ne se voyait pas repartir dans du E-commerce. Là, je me suis vraiment posée des questions. Etait-ce vraiment une bonne idée de me lancer ? J'ai commencé à regarder à nouveau les annonces de travail en community managment. J'ai même passé quelques entretiens, tout en continuant en parallèle sur le projet. Et puis j'ai eu un déclic. Je ne saurais pas l'expliquer. L'envie d'avancer coûte que coûte. De ne pas avoir bossé pour rien. Seule ? Ok, tant pis. Je trouverai toujours un associé plus tard si j'en ressens vraiment le besoin. Alors je suis repartie de plus belle. Et mon projet est aujourd'hui à 15 jours maximum de sa sortie. Le site www.chifoukit.com arrive. Et j'ai au moins cette satisfaction d'avoir été au bout de mon idée et de ne pas avoir lâché.

Moralité

Avoir un ou une associée, ça apporte une sécurité, ça rassure aussi les interlocuteurs (investisseurs, fournisseurs, pépinières...). On est au moins deux dans le projet, on s'entraide. Si l'un a des doutes, l'autre peut le remotiver. S'il y a un souci, ce sont deux cerveaux qui cherchent une solution. Etre seul, c'est prendre toutes les décisions. Seul. Avec les plus et les moins. Si tu te plantes, tu sais que tu es seul responsable. Mais si tu réussis aussi !

L'histoire dira si j'ai eu raison de me lancer seule. Et si je ne rechercherai pas prochainement un associé avec des compétences complémentaires aux miennes (commerciales notamment ;) Le principal est de garder confiance en soi. En ses capacités. Et de bien s'entourer ! 

Quant à vous, vous avez un associé ou non ? Quelle est vote expérience ? 


Retour à La Une de Logo Paperblog