Alors qu’Israël n’a jamais ratifié le Traité de non-prolifération (TNP), ce que l’Iran a fait sans contrainte, c’est le dernier pays à vouloir clouer au pilori l’ancienne perse, à moins qu’il nous annonce demain qu’il ratifie ce traité. C’est aussi sur le cas de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), que la Syrie a rejoint. Mais, Israël qui réclame la destruction totale du chimique syrien se garde de dire que, lui, qu’il n’a jamais pensé adhéré à l’OIAC. Pire, contrairement à l’ambiance nauséabonde des médias occidentaux, la Syrie, il y a dix ans, demandait que toutes ces armes soient détruites au Moyen-Orient. Avez-vous entendu ça de la bouche de tous les faiseurs d’opinions qui ne croient même pas à leurs propres mensonges ? Que nenni.
La question est donc de savoir sur quelle base et sur quelle logique peut-on permettre aux uns, interdire aux autres, l’utilisation du nucléaire et du chimique ? La Syrie a remis l’inventaire de son arsenal chimique. C’est bien la preuve qu’elle veut la paix. Coincés, les pays arabes se sont donc rapprochés de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à propos du nucléaire israélien. L’AIEA, agence onusienne rappelons-le, a rejeté la demande de la Ligue arabe, qui visait à imposer à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire, et de soumettre à l’AIEA un contrôle de ses installations nucléaires. Cherchez l’erreur !
Bassam Tahhan et Pierre Dortiguier en parlent sur la radio francophone iranienne (IRIB)
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