Il est rare voire exceptionnel vous le savez, que nous parlions de nos vies privées! Voilà une approche que j’ai toujours abhorré, ce besoin de tout voir, tout montrer, cette vacuité très 2.0 de tout partager, avec le public, de révéler au grand jour son intimité…. Aujourd’hui permettez moi juste l’ombre de cette note de crier ma douleur, de rendre hommage à un homme qui m’accompagnera à jamais et qui laisse un grand vide dans mon coeur.. mon père.
Il n’y aura jamais de mots pour traduire ce que je ressens.. il n’y aura jamais assez d’impressions pour comprendre ma peine… On dit que ce n’est qu’en perdant son père que l’on devient véritablement un homme: eh bien j’aurai voulu rester un enfant encore tellement longtemps! Mais j’ai trouvé du réconfort dans vos mots, vos attentions, vos regards … une amie chère m’a suggéré le texte ci-dessous, pour atténuer ma peine, je le trouve fort à propos tant mon père aimait la vie et avait su la mordre en pleines dents!
Ne pleurez pas
La mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
Nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,
N’employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien. (Henry Scott Holland, ‘Death is nothing at all’, 1910)
Au revoir papa,
Thomas