Magazine Journal intime

FIFF – Sur le chemin de l’école

Publié le 29 septembre 2013 par Anaïs Valente

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« On oublie trop souvent que l’école est une chance. Dans certaines régions du monde, le chemin de l’école est un parcours du combattant et le savoir une conquête. Chaque matin, parfois au péril de leur vie, des enfants héroïques s’engagent sur le chemin de la connaissance. Ces écoliers sont les héros de leur propre histoire, de vraies histoires… »

Sur le chemin de l’école est un documentaire, et je suis toujours en admiration face à la capacité des cinéastes de rendre un documentaire aussi captivant qu’une fiction, alors qu’on part souvent du (faux) principe que regarder un documentaire, c’est s’endormir à coup sûr.

J’avoue que depuis que je vais au FIFF, savoir depuis quelques années, je n’ai plus cette crainte.

Et Sur le chemin de l’école ne démentira pas mon opinion. Grâce à son rythme, sa musique, ses images, ses personnages qui sont bel et bien réels et grâce au talent de son réalisateur, qui nous emmène aux quatre coins du globe, à la rencontre d’enfants pour qui l’école est un luxe, un défi, un challenge quotidien.  Mais la conscience accrue qu’ils ont de son importance fait qu’ils bravent tous les dangers, et ils sont nombreux, pour aller, chaque jour, suivre les cours, qui leur permettront peut-être d’avoir un meilleur avenir.  En tout cas, ils y croient.

Nous partons donc en Afrique, Kenya, où les 15 kilomètres que parcourent Jackson et sa soeur, à pied, chaque matin, pour rejoindre l’école, sous le soleil déjà étouffant, sont compliqués par la présence des éléphants, si dangereux. Deux heures de marche, à scruter l'horizon pour repérer le danger.

Nous partons sur les hauteurs de l’Atlas, Maroc, où le chemin que parcourt Zahira, vers l’internat, chaque lundi, avec ses amies, dure des heures, des heures de marche harassante pour ces jeunes adolescentes. 22 km.

Nous partons en Patagonie, où c’est le cheval qui emmène nos deux enfants, Carlos et sa petite soeur, vers leur école, sur un chemin semé d’embuches, où les glissades et les risques de chute sont bel et bien présents. 18 km.

Nous partons enfin en Inde, où si l’école n’était que loin, 4 km, ce serait déjà bien. Mais les deux cadets doivent y emmener leur aîné, Samuel, en chaise roulante, rouillée, épuisée, déglinguée.

Dans ce film émouvant à un point que j’étais en larmes à la toute fin, l’amour se ressent à chaque instant : l’amour de ses parents qui veulent que leurs enfants s’instruisent, malgré les dangers, malgré les mentalités, malgré le manque d’argent, l’amour des enfants pour leur famille qui leur offre cette opportunité, l’amour de l’école, qui peut tout changer, l’amour des fratries aussi.

On rit énormément aussi, des déboires de ces enfants, parfois, mal au pied, pneu du fauteuil roulant crevé, bidon d'eau renversé, tache de fruit sur le bel uniforme... On rit de les voir rire. Et sourire, ce qu'ils font sans cesse. Et de les voir chanter aussi.

Voilà un documentaire qui devrait à tout prix faire partie de nos programmes scolaires, en espérant qu’il puisse (et là je me mets en mode « vieille ringarde chiante ») faire en sorte que les sales gosses et autres petits merdeux réalisent la chance qu’ils ont d’avoir accès à l’éducation, au progrès, à l’argent et au monde moderne. Ça éviterait peut-être de faire tant de futurs chômeurs désabusés glandeurs brosseurs, qui ont abandonné toute idée de réussir l’école, car « ça sert à rien, autant profiter du système, m’en fous de l’école, m’en fous de réussir, m’en fous de tout », et patati et patata… (fin du mode « vieille ringarde chiante »).

Une superbe découverte, je regrette juste le doublage, qui nous prive des voix originales, mais qui est compréhensible puisque ce film est destiné aux plus petits également.  J’aimerais cependant le revoir en VOST.

Le mot de la fin aux enfants de Sur le chemin de l’école :

« Quand on arrive sur terre, on n’a rien ; quand on meurt, on n’emporte rien ».

Diverses vidéos ici

Et la bande-annonce, qui me fait repleurer...

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« On oublie trop souvent que l’école est une chance. Dans certaines régions du monde, le chemin de l’école est un parcours du combattant et le savoir une conquête. Chaque matin, parfois au péril de leur vie, des enfants héroïques s’engagent sur le chemin de la connaissance. Ces écoliers sont les héros de leur propre histoire, de vraies histoires… »

Sur le chemin de l’école est un documentaire, et je suis toujours en admiration face à la capacité des cinéastes de rendre un documentaire aussi captivant qu’une fiction, alors qu’on part souvent du (faux) principe que regarder un documentaire, c’est s’endormir à coup sûr.

J’avoue que depuis que je vais au FIFF, savoir depuis quelques années, je n’ai plus cette crainte.

Et Sur le chemin de l’école ne démentira pas mon opinion. Grâce à son rythme, sa musique, ses images, ses personnages qui sont bel et bien réels et grâce au talent de son réalisateur, qui nous emmène aux quatre coins du globe, à la rencontre d’enfants pour qui l’école est un luxe, un défi, un challenge quotidien.  Mais la conscience accrue qu’ils ont de son importance fait qu’ils bravent tous les dangers, et ils sont nombreux, pour aller, chaque jour, suivre les cours, qui leur permettront peut-être d’avoir un meilleur avenir.  En tout cas, ils y croient.

Nous partons donc en Afrique, Kenya, où les 15 kilomètres que parcourent Jackson et sa soeur, à pied, chaque matin, pour rejoindre l’école, sous le soleil déjà étouffant, sont compliqués par la présence des éléphants, si dangereux. Deux heures de marche, à scruter l'horizon pour repérer le danger.

Nous partons sur les hauteurs de l’Atlas, Maroc, où le chemin que parcourt Zahira, vers l’internat, chaque lundi, avec ses amies, dure des heures, des heures de marche harassante pour ces jeunes adolescentes. 22 km.

Nous partons en Patagonie, où c’est le cheval qui emmène nos deux enfants, Carlos et sa petite soeur, vers leur école, sur un chemin semé d’embuches, où les glissades et les risques de chute sont bel et bien présents. 18 km.

Nous partons enfin en Inde, où si l’école n’était que loin, 4 km, ce serait déjà bien. Mais les deux cadets doivent y emmener leur aîné, Samuel, en chaise roulante, rouillée, épuisée, déglinguée.

Dans ce film émouvant à un point que j’étais en larmes à la toute fin, l’amour se ressent à chaque instant : l’amour de ses parents qui veulent que leurs enfants s’instruisent, malgré les dangers, malgré les mentalités, malgré le manque d’argent, l’amour des enfants pour leur famille qui leur offre cette opportunité, l’amour de l’école, qui peut tout changer, l’amour des fratries aussi.

On rit énormément aussi, des déboires de ces enfants, parfois, mal au pied, pneu du fauteuil roulant crevé, bidon d'eau renversé, tache de fruit sur le bel uniforme... On rit de les voir rire. Et sourire, ce qu'ils font sans cesse. Et de les voir chanter aussi.

Voilà un documentaire qui devrait à tout prix faire partie de nos programmes scolaires, en espérant qu’il puisse (et là je me mets en mode « vieille ringarde chiante ») faire en sorte que les sales gosses et autres petits merdeux réalisent la chance qu’ils ont d’avoir accès à l’éducation, au progrès, à l’argent et au monde moderne. Ça éviterait peut-être de faire tant de futurs chômeurs désabusés glandeurs brosseurs, qui ont abandonné toute idée de réussir l’école, car « ça sert à rien, autant profiter du système, m’en fous de l’école, m’en fous de réussir, m’en fous de tout », et patati et patata… (fin du mode « vieille ringarde chiante »).

Une superbe découverte, je regrette juste le doublage, qui nous prive des voix originales, mais qui est compréhensible puisque ce film est destiné aux plus petits également.  J’aimerais cependant le revoir en VOST.

Le mot de la fin aux enfants de Sur le chemin de l’école :

« Quand on arrive sur terre, on n’a rien ; quand on meurt, on n’emporte rien ».

Diverses vidéos ici

Et la bande-annonce, qui me fait repleurer...


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