Manipulation à gogo pour gogos

Publié le 04 octobre 2013 par Observatoiredumensonge


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Le Citoyen Lambda touche à un sujet délicat : la Justice et nous révèle certaines vérités cachées!!!

Le Citoyen Lambda c’est un autre regard sur l’actualité et quelques vérités oubliées ces derniers temps en France… Malheureusement…

 TRIBUNE LIBRE au Citoyen Lambda 

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

   Manipulations à gogo pour gogos  

Manipulations Mediatico-Politico-Juridiques…

En tant que Citoyen Lambda, je me suis souvent "étonné"(le mot est faible) de la manière dont on "relatait" depuis un certain temps  les affaires juridiques ou judiciaires…

Récemment, j’ai abordé ce "problème" de la politisation de notre justice, plus particulièrement en ce qui concerne cet  indigne "Mur des Cons" du Syndicat de la Magistrature.

Eric Brunet dans une récente émission sur RMC revenait sur ce problème par rapport à la parution du livre de Clément Weill Raynal, ou en tant que journaliste ayant "rapporté cet événement" (ce qui était en principe  dans sa mission et dans son rôle) il  s’était vu complètement "marginalisé dans son entreprise (France 3) et soumis à l’opprobre d’un syndicat proche par les idées de celui du Syndicat de la Magistrature…

Or dans cette  émission, il invita le représentant du Syndicat Majoritaire de cette profession, l’Union Syndicale des Magistrats… Son représentant, ne put s’empêcher de revenir, comme il l’avait fait à de nombreuses reprises sur le "traumatisme" qu’avait vécu des magistrats du temps de l’ancien Président de la République.

Alors le Citoyen Lambda est en droit de s’interroger si au nom de quelque corporatisme que ce soit on peut remettre en cause les projets et intentions d’un Président de la République légitimement élu …

Première remarque.

La réponse juridique et citoyenne  est évidemment non, car le judiciaire ne doit pas empiéter sur le politique pas plus que sur  le législatif issu de  la représentation nationale source de droit.

Évidemment les représentants des différentes corporations doivent être consultés pour avis, mais ce n’est en aucun cas leur rôle de s’exprimer "publiquement" sur le comportement ou intention du représentant suprême du peuple élu au suffrage universel.

Deuxième remarque.

Les fonctionnaires, et en particulier les Magistrats, sont tenus à "un devoir strict  de réserve" consécutif à leur charge.

Et il n’y a guère de pays, mis à part hélas le notre où on assiste à cet affligeant spectacle. Que penser alors  de l’opinion des auditeurs d’Eric Brunet qui répondent  à 69 pour cent "Qu’ils n’ont pas confiance en la justice de notre pays".

Comment en serait-il autrement d’ailleurs quand des magistrats, relayés par des médias partisans et complices débattent sans aucune retenue de leurs "états d’âmes" vis à vis du "pouvoir" (je précise "plutôt" quand le pouvoir est de la couleur "opposée" à celui que nous avons maintenant).

Pour des observateurs neutres et impartiaux, on n’a eu cesse d’accabler l’ancien Président et de le "mouiller" dans tout un tas d’affaires où raisonnablement son rôle n’aurait jamais du être évoqué.

Bref "comme on a coutume de le dire" laissons la justice faire son travail"…

Oui OK ! Mais de quelle justice parle-t-on ?

Celle qui, sereine et loin de tout tumulte médiatique, juge selon des faits avérés, patents, indiscutables ou celle plus "spectaculaire" supportée par des "médias" assoiffés de "sensationnalisme" et qui  sortent "une affaire par jour" surtout quand le nom de Nicolas Sarkozy est évoqué.

Celui-ci depuis le début de son quinquennat (et cela continue alors qu’il n’est plus aux affaires- étrange tout de même-) a été pratiquement "impliqué"  dans  toutes les affaires la plupart du temps "rocambolesques" où celui qui n’a rien vu, mais qui a entendu quelqu’un en parler s’exprime à satiété sur toutes les ondes de radio et de télé…

Pas plus tard que ce matin on a "ressorti" Tapie des oubliettes, pour que l’État le poursuive au Civil pour faute, de manière nous dit-on à récupérer l’argent "injustement" octroyé par la sentence arbitrale par le gouvernement précédent (Sarkozy bien sur ayant intrigué ou on le présume pour faire obtenir un maximum à Tapie).

C’est le sens de ce que implicitement on veut nous faire comprendre.

Ceci est quand même un peu fort de café, quand on oublie un peu vite que le contribuable citoyen se devait d’éponger de ses deniers une dette considérable due à la faillite d’une Banque dont "l’État" était responsable et bizarrement de le même couleur politique que ceux qui nous gouvernent aujourd’hui…

Sarkozy malgré toute la bonne volonté que l’on pouvait y mettre n’était pas lui responsable de cette "gabegie" n’étant pas aux affaires.

On a donc pour la bonne cause ressorti "l’expert" de service spécialiste nous dit- on de "l’arbitrage".

Très fort ce "spécialiste qui nous explique-sans rire" que l’État va se porter "partie civile" et que grâce à cela il a plus de chances de récupérer rapidement "l’argent injustement acquis".

Une petite nuance "juridique" s’impose…

C’est qu’à moins que pour la "cause" on chamboule toutes les règles de procédure existant, car  sans être un "juriste distingué ni éminent" je dirai (comme beaucoup de lecteurs réagissant à l’article consacré à ce sujet cité dans la presse), qu’en France "le Pénal tient le Civil en l’état".

Ce qui veut dire en clair que tant qu’une affaire n’est pas jugée "au Pénal" aucune action ou réparation civile ne peut être envisagée.

Ce qui prête a sourire, c’est que dans l’affaire DSK, "on" s’était étonné (les mêmes) que la justice américaine pouvait juger quelqu’un comme "non coupable" au Pénal, mais que cette même personne puisse se voir poursuivie au Civil par la personne lésée demandant réparation.

Alors il faut savoir choisir dans quel cas de figure l’on est ?

Celui d’une "vraie" justice suivant scrupuleusement et à la lettre les règles de procédure et qui agira avec "discernement" ou bien alors une justice à "géométrie variable" où l’on ressortira par médias interposés, des règles de procédure autant fantaisistes qu’imaginaires, dans la mesure où l’on a décidé de mettre au "trou" et cela par tous les moyens, celui ou celle qui ne suit pas "la ligne de la pensée commune" et qui bien évidemment dérange.

Bon va-t-on se dire c’est Sarkozy, c’est un "politique" y a pas "mort d’homme", il a du répondant et de quoi se défendre…

Et bien pour ma part je répondrai que ce soit Sarkozy ou n’importe quel Citoyen, le résultat est le même, car on entre là dans une dérive très dangereuse s’apparentant à ce qui se passe dans les dictatures ou les républiques bananières…

En effet quelle confiance peut-on avoir dans cette justice dans la mesure où un magistrat déciderait du fait de ses "convictions" personnelles, syndicales ou politiques de vous mettre "au trou" au motif que vous dérangez "l’ordre établi.

Qui voudrait de cette justice là, mis à part ceux qui la servent ou ceux qui "profitent" de son obédience ?

Curieusement, personne, ne réagit ou n’a l’air de réagir ni l’opposition qui "s’oppose sur des sujets "mineurs" et qui dès qu’elle élève la voix sur un sujet ou sur un autre se fait "tacler" par le politique de service (§ le spectacle affligeant donné par les débats à l’Assemblée Nationale, plus proche de la "cour de recré" que d’une organisation sérieuse où sont abordés les débats parlementaires) ni les citoyens "muselés par ce matraquage incessant et insensé donné par les médias (télé, radio, journaux etc.)

A tel point que malgré le nombre de chaînes conséquentes dont dispose le téléspectateur, il a peu de chance de tomber (excepté sur des rares émissions culturelles ou des documentaires animaliers) sur autre chose qu’un débat avec des "journalistes" ayant tous apparemment le même profil et posant les mêmes questions, envahi par des personnalités toutes de gauche ou la représentation va du ministre, secrétaire d’état, député, maire, sénateur etc.

L’opposition quand elle est invitée, qui en fait ne s’oppose pas ou plus empêtrée dans des règlements de compte personnels sur son leadership est limitée  à la portion congrue et subit un feu roulant de questions où elle est mise  évidemment sur la sellette dans la posture continuelle de l’accusé.

Le Citoyen, lorsqu’il a la patience et le courage de regarder encore quelque chose, mis à part les émissions précitées, se dit qu’on est vraiment dans la République du Père UBU ou que cela y ressemble fortement.

Si ce Citoyen-là à l’instar du Lambda que je suis, se disait que s’il utilisait vraiment toutes ces  armes c’est-à-dire le "boycott" de toutes ses émissions d’endoctrinement collectif, ou de manipulation des esprits,  aussi bien pour les télés, radios ou journaux cela aurait inévitablement un certain effet.

Reste bien sur la dernière cartouche du "bulletin de vote" où le Citoyen dans le secret de l’isoloir fera connaître par son vote sa position…

Les élections municipales approchent, attendons de voir quel en sera le résultat et comment s’exprimera  "le ras le bol" souvent évoqué  des citoyens dont les problèmes (chômage, insécurité, etc.) ne sont jamais abordés ni évoqués mis à part dans  de "grandes messes incantatoires où on distille "la bonne parole" selon laquelle ce que l’on a pas fait hier, on le fera demain…

Comme disent les Anglais « Wait and See » (NDLR : attendre et voir), mais gageons que les choses étant ce qu’elles sont ne semblent pas parties pour s’arranger, en tout cas on n’en voit pas les prémices.

C’est le moins que l’on puisse en dire.

Le Citoyen Lambda

*** Attention ce texte est une TRIBUNE LIBRE qui n’engage que son auteur***

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