Mes vacances en lorraine (4)

Publié le 04 octobre 2013 par Elisabeth Leroy

Le 12 septembre au matin, nous étions à LACHALADE où mon grand-père est passé 2 fois. Une 1ère fois le 17 septembre 1914, et la 2ème fois entre le 11 et 22 novembre 1914.

Dans mon livre, ARTHUR ET MADELEINE, où je reprends son journal de guerre, il explique :

 "Des Islettes on repart au Four de Paris rejoindre le reste du Bataillon et c'est par une pluie battante que l'on parcourt le chemin des Islettes au Four de Paris où on arrive le 17 à midi. Le pays que l'on rencontre  Lachalade, Le Neufour, Le Claon, n'ont subi aucun incendie et toute la population y est encore...

On arrive le 11 novembre au matin aux Islettes où j'étais passé 2 mois auparavant. Là on est complètement à l'abri des boches. Le pays est habité. Tous les services sont là. Avec Rollet, Clergé et Plançon on fait la cuisine chez Mr Guillemain, garde forestier de LACHALADE, ce sont de braves gens ayant 4 enfants à la guerre. Aussi, comme ils se dévouent pour nous, on s'amuse souvent avec Mr Christian. Avec ses réparties on a bien ri...

On repart aux Islettes le 21 novembre au matin. La neige tombe et tout le long du chemin on la reçoit en flocons serrés. Cela empêche les avions et les obus. C'est tout ce qu'on demande. On est vacciné pendant ce temps contre la typhoïde et beaucoup sont malades. Nous reprenons notre vie de famille avec le père Guillemain. Mais elle fut de courte durée...".

HISTOIRE DE L'EGLISE et DE L'ABBAYE.

Vers 1120, 2 moines bénédictins s'installent dans un lieu désert appelé La Chalade.

Seuls un modeste oratoire et quelques cabanes forment le point de départ d'une fondation cistercienne à cet endroit.

En 1127 commence la construction de l'église abbatiale qui est consacrée en 1136.

L'abbaye se développe rapidement et, à la fin du 13ème siècle, on envisage la construction d'une nouvelle église permettant de répondre aux besoins du nombre croissant de moines. Elle est terminée vers 1340.

Lorsqu'éclate la Révolution française, les moines ne sont plus qu'une dizaine à vivre à Lachalade.

Les bâtiments conventuels sont vendus et la commune devient propriétaire de l'église. Celle-ci, d'abord à l'abandon et quasi en ruines, évite la démolition grâce à la détermination de l'Abbé Chaput, curé de Lachalade de 1851 à 1881.

10 ans après, l'église est restaurée et embellie d'une grande rosace en provenance de l'abbaye de Saint Vanne à Verdun.

Les deux guerres mondiales causent beaucoup de dégâts à l'église. La 1ère provoque la destruction des vitraux, la perte du mobilier et des dégâts importants à la toiture. En 1940, charpente, toiture et voûte s'effondrent.

Les réparations se terminent en 1968. Une association créée en 1989 et regroupant des bénévoles s'occupe de la sauvegarde de l'église et de l'abbaye.

Nous étions donc jeudi 12 septembre au matin devant cette église. J'examinai le campanile extérieur contenant 3 cloches quand un villageois accompagné de 2 personnes est arrivé. Il nous a proposé de rentrer dans l'église. Il possédait la clef et nous sommes entrés par la porte qui se trouve sur la photo ci-dessous. Nous avons constaté qu'une partie devra subir encore des travaux.

 

Le 12 septembre au matin, nous étions à LACHALADE où mon grand-père est passé 2 fois. Une 1ère fois le 17 septembre 1914, et la 2ème fois entre le 11 et 22 novembre 1914.

Dans mon livre, ARTHUR ET MADELEINE, où je reprends son journal de guerre, il explique :

 "Des Islettes on repart au Four de Paris rejoindre le reste du Bataillon et c'est par une pluie battante que l'on parcourt le chemin des Islettes au Four de Paris où on arrive le 17 à midi. Le pays que l'on rencontre  Lachalade, Le Neufour, Le Claon, n'ont subi aucun incendie et toute la population y est encore...

On arrive le 11 novembre au matin aux Islettes où j'étais passé 2 mois auparavant. Là on est complètement à l'abri des boches. Le pays est habité. Tous les services sont là. Avec Rollet, Clergé et Plançon on fait la cuisine chez Mr Guillemain, garde forestier de LACHALADE, ce sont de braves gens ayant 4 enfants à la guerre. Aussi, comme ils se dévouent pour nous, on s'amuse souvent avec Mr Christian. Avec ses réparties on a bien ri...

On repart aux Islettes le 21 novembre au matin. La neige tombe et tout le long du chemin on la reçoit en flocons serrés. Cela empêche les avions et les obus. C'est tout ce qu'on demande. On est vacciné pendant ce temps contre la typhoïde et beaucoup sont malades. Nous reprenons notre vie de famille avec le père Guillemain. Mais elle fut de courte durée...".

HISTOIRE DE L'EGLISE et DE L'ABBAYE.

Vers 1120, 2 moines bénédictins s'installent dans un lieu désert appelé La Chalade.

Seuls un modeste oratoire et quelques cabanes forment le point de départ d'une fondation cistercienne à cet endroit.

En 1127 commence la construction de l'église abbatiale qui est consacrée en 1136.

L'abbaye se développe rapidement et, à la fin du 13ème siècle, on envisage la construction d'une nouvelle église permettant de répondre aux besoins du nombre croissant de moines. Elle est terminée vers 1340.

Lorsqu'éclate la Révolution française, les moines ne sont plus qu'une dizaine à vivre à Lachalade.

Les bâtiments conventuels sont vendus et la commune devient propriétaire de l'église. Celle-ci, d'abord à l'abandon et quasi en ruines, évite la démolition grâce à la détermination de l'Abbé Chaput, curé de Lachalade de 1851 à 1881.

10 ans après, l'église est restaurée et embellie d'une grande rosace en provenance de l'abbaye de Saint Vanne à Verdun.

Les deux guerres mondiales causent beaucoup de dégâts à l'église. La 1ère provoque la destruction des vitraux, la perte du mobilier et des dégâts importants à la toiture. En 1940, charpente, toiture et voûte s'effondrent.

Les réparations se terminent en 1968. Une association créée en 1989 et regroupant des bénévoles s'occupe de la sauvegarde de l'église et de l'abbaye.

Nous étions donc jeudi 12 septembre au matin devant cette église. J'examinai le campanile extérieur contenant 3 cloches quand un villageois accompagné de 2 personnes est arrivé. Il nous a proposé de rentrer dans l'église. Il possédait la clef et nous sommes entrés par la porte qui se trouve sur la photo ci-dessous. Nous avons constaté qu'une partie devra subir encore des travaux.