Vous en croisez tous les jours, ce sont même des proches, ils ont en commun d’être « ces gens là. » Totalement égocentrés : le « monde » part de moi et fini à moi. Je les appelle les handiaffectifs. Ils sont comme on dit en anglais « self-absorbed » - Avalés par leur MOI. Rien ne les atteints sauf à l’exception de quelques êtres choisis pernicieusement, souvent en demandes, tels : animaux, enfants en bas âge et personnes dépendantes. Ils/Elles pourraient certainement passer pour de bons samaritains « ces gens là » si on n’y regardait de plus près à y gratter zin peu.
Chacun connait dans son entourage au moins un de ceux là. Un frère, une sœur, un parent, un copain d’enfance etc. Toujours le bon mot à la bouche, jurant les grands dieus de fidélité indéfectible, d’honnêteté sans faille et de droiture rectiligne, "je t'aime, ah je t'aime!" sauf que : à la moindre giboulée de mars, tous aux abris des abonnés absents. Essayez donc d’emprunter une somme misérable, et vous recevrez un silence abyssal, ou si vous les acculez à répondre : « je ne prête jamais c’est un principe, j’ai été trop abusé », à croire que « ces gens là » ont essayés d’aider la moitié de l’humanité, non reconnaissante s'il en est… Vous demandiez 30 euros…
Ne parlons pas d’empathie… « Ils » "elles" ne peuvent prononcer ce mot, « euphrasie, Eurasie ??? L'empathie est une notion désignant la compréhension des sentiments et des émotions d'un autre. En clair, c’est se mettre à la place de l’autre.. Et avec « eux », ben c’est nada : sont à leur place, pas à la tienne Etienne !
Donnez un coup de fil à ce proche en lui annonçant que vous avez attrapé une maladie grave, et vous en n’obtiendrez que quelques borborygmes vaseux et aux bouts de quelques secondes entrecoupées de blancs, une phrase du type « excuses moi, je dois donner à manger aux chiens qui aboient » paf ça raccroche Canigou ; ce qui est sympa pour les bestioles avouez le, mais pas très humaniste en ce qui vous concerne. C’est là où le handiaffectif frappe. « Ils », « elles » sentent bien qu’en ce genre de situation il y a certainement quelque chose à dire, à faire… Mais ça ne vient pas, même en poussant très fort. Et comme beaucoup de bipèdes confrontés à une chose inconnue, et bien, la fuite est la seule issue. Donc, quelque part on ne peut pas leur en vouloir d’être ainsi ; il leur manque le syndrome « les autres » ; les autres ah !, comme disait Sartre c’est l’enfer. Oui pour eux c’est véritablement ça l’enfer…
« En égoïste tu regardes le monde
En égoïste tu creuses sous ta tombe » Chante la grande Sophie.
"Ces gens là" vivent dans un cercle très restreint. Compagne ou compagnon qui ne tourne pas rond, d’où aide. Cet élu/élue a droit à tout ce qui n’est pas été donné au reste des 7 milliards d’individus que compte la planète. Vue du dehors vous serez le 1er à dire « mais quel dévouement, quelle patience de supporter ce dépressif, cet alcoolique, ce ripailleur ». Il y a les enfants, avant leurs 12 ans (après ça discutaille), et là de même : prêt à tous les sacrifices, puis la saison de la puberté venue : dehors l’ingrat. Vous serez le 1er à donner raison à cet être généreux qui a tant donné et a reçu si peu en retour…
Et enfin, et surtout les ANIMAUX ! Là, on touche à l’ultime poil à gratter. Particulièrement les chiens, les bons vieux toutous qui lèche la mainmain, qui regardent d’un œil pleurnichard, la langue pendante et la queue droite-gauche. Ca, ça les éclate nirvana « ces gens là ». Un chien c’est cool ; on peut le cogner, jouer de l’autorité, lui faire faire des « tours » débiles style « donnes la papatte », l’emmailloter de pull ridicule, de laisse encore plus ridicule, le pomponner telle une pute. Le chien dit rien. C’est dans son ADN la soumission, tel son maitre a dans son ADN ce besoin de dominer, mais en douce, l’air de rien, tel « le bon maitre » d’antan. En fait ce sont des fascistes refoulés qui s’ignorent « ces gens là » D’ailleurs votent à droite extrême pour les + tolérants, aiment la chasse. Fallait voir cet hiver dans les manifs pour tous « ces gens là » dans leurs diatribes cathos-liberticides prêt à bruler sur le bûcher toutes personnes déviationistes. On peut pas dire qu’ils/qu’elles soient dans le trip : 1 chef, 1 parti, 1 pays ; c’est plus, moi, moi, moi. POINT
Pour les reconnaitre c’est facile. Ils/Elles dans toutes leurs citations de café du commerce, commence par le vocable « MOI » (dit avec délectation). Puis suit : MOI je fais ça, donc, pourquoi pas les autres ; MOI je suis comme ça, donc, pourquoi pas les autres ; sous entendu : si c’était comme MOI, ca tout irait beaucoup mieux.
Sont impayables, j’adore les brancher et les rendre furax de mon discours pro-avortement, pro-légalisation des drogues douce, pro-démilitarisation, pro c’est mieux de faire l’amour à Troy que seul, pro what ever, what else. Ces gens là me méprisent, et pour moi être détesté par de si tristes sirs me réchauffe le cœur et accessoirement les choses à ding dong mon ami!
« Tu t'ais pas demandé si j’était heureux
Tu m'as pas regardé une seul fois dans les yeux
Tu sais qu'il y a du monde qui vis autour de toi
Mais tu ne vois personne car tu ne vois que toi »
Bref, « ces gens là » mieux vaut les contourner. Méfiance ! ; ils/elles sont en masse « ces gens là ».
(Voir la série "les visiteurs"
Georges Zeter/Octobre 2013
La Grande Sophie
http://www.greatsong.net/PAROLES-LA-GRANDE-SOPHIE,EGOISTE,101725376.html