Les mots d’Anne Patay ont une odeur d’enfance et ses peintures racontent ce passé qu’elle tente de décrypter. Un voyage qui ouvre les sens… Mot de l’éditeur : Encore une étape, un nouveau livre, une nouvelle rencontre avec une artiste qui cherche, qui fouille dans son histoire et dans l’histoire commune. Ses tableaux sortent de nulle part dirait-on. En fait ce sont des plantes, aux ramifications multiples et mouvantes, qui ont pris racines et se sont nourries du passé de l’artiste et de ceux qui étaient là bien avant elle. Tu te souviens dis, tu te souviens… Mais de quoi ? De quoi peut-on bien se souvenir une fois que l’on est remonté au-delà de son enfance, de sa naissance ? Sommes-nous faits que de nous-mêmes, de ce que nos parents et notre environnement nous ont transmis ? Le travail d’Anne Patay pose cette question et apparaît alors le « sauvage » tapi au fond de nous. Ce soi-disant « sauvage » qui, lui, sait alors que nous cherchons ; lui, qui est en nous et nous rappelle à une autre vision du monde, plus large, plus globale et sans tentative d’explication. Le déchiffrement et la transmission sont instantanés, artistiques et visuels, nul besoin de comprendre, juste ressentir. Anne Patay utilise tout ce qui lui tombe sous la main pour construire son œuvre. Œuvre alchimique puisqu’il s’agit d’une création issue d’une transformation, d’une mutation. En cadeau, la beauté des alliances des formes, des matières et des couleurs. Un joli bout de chemin au bord du mystère. Tu te souviens ? N’hésitez pas à parcourir le site des éditions APEIRON qui propose une collection de livres d’artistes sensibles et doux au regard. J’avais déjà évoqué cette maison d’édition avec le livre d’Annie Courtiaud Pour toujours ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble