... Et pourtant je te jure que j'ai pensé souvent à écrire ici, mais il y avait la flemme, la peur d'user les mots à force d'en chercher pour parler de ces livres que je lisais en mode un par jour, cette réserve aussi qui fait souvent qu'on se demande à quoi bon, même si on sait qu'on y reviendra, bientôt, et avec plaisir.
Ainsi donc, après les lectures du mois de l'été j'aurais pu parler du plaisir que j'ai eu à lire le Sulak de Jaenada (mais tu en as déjà entendu parler, non?), à découvrir les Heures pâles de Gabriel Robinson, ou Le bonheur pauvre rengaine de Sylvain Pattieu.
Trois façons bien différentes de traiter de faits réels : écrire une légende (Jaenada), romancer à base d'archives historiques (Pattieu) ou enquêter sur une double vie (Robinson). Trois réussites, tu feras ton choix.
(au fait, tu te souviens ? Sylvain Pattieu, je t'en avais causé en rentrant de Jaligny. Il n'a pas perdu son temps, tu vois – qu'est-ce que tu attends ?)
En attendant, si tu veux savoir un peu ce que je foutais au lieu d'écrire ici, tu peux aller écouter là. Je ne t'en dis pas plus, tu verras (ou plutôt, tu entendras).
Et si tu es paresseux (oh, je te comprends, rassure-toi), tu pourras aller voir cet article, là. Il y aura sans doute du nouveau à mon retour.
Allez, à bientôt.